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Les animaux et la violence conjugale

(Photo Unsplash)

Pour la douzième chronique de « Nos amis les animaux », on parle de violence conjugale, de son lien avec les animaux de compagnie et de ce qui peut être fait pour venir en aide aux survivantes de violence conjugale qui craignent pour leurs animaux.

On en discute avec la coordonnatrice générale de La Débrouille de Rimouski, Geneviève Lévesque : « Les animaux peuvent faire en sorte que les gens ne partent pas du milieu violent. Ça arrive couramment. »

La Ontario Association of Interval and Transition houses (OAITH) a produit un rapport à ce sujet en mars 2018.

Il y est indiqué que « Des travaux de recherche montrent l’existence d’un lien entre la violence faite aux femmes, la violence fondée sur le sexe et la violence envers les animaux. » Une affirmation appuyée par des citations de la professeure adjointe au programme de criminologie du Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université de Windsor, Amy Fitzgerald, dont les travaux de recherches portaient justement sur ce lien.

Pour aider les survivantes

Pour aider les victimes de violence conjugale à quitter les milieux dangereux, La Débrouille essaie de conserver une liste à jour, de bénévoles qui sont prêts à accueillir des animaux.

Une publication Facebook de La Débrouille en mai 2021 (Photo Facebook – La Débrouille)

« Ça dépend toujours des gens. C’est difficile de trouver des endroits pour les chats, alors souvent on essaie d’avoir une liste de gens qui peuvent nous aider. Il y a aussi des organismes qui nous aident ou des gens qui gardent des chiens. La clinique vétérinaire du Littoral nous propose aussi un entretemps. Lorsque nous ne trouvons personne, la clinique peut nous aider pour nous laisser un moment, mais ça devient compliqué. Les services animaliers sont tellement pleins qu’ils ne peuvent pas vraiment nous dépanner », explique madame Lévesque.

Pour devenir ce genre de bénévole, la coordonnatrice ajoute qu’il n’existe pas vraiment de critères.

« Les gens peuvent nous contacter, ensuite on leur parle. On fait une mini entrevue avec eux pour voir ce qu’ils acceptent ou non. »

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