Les bracelets antirapprochements déployés au Bas-Saint-Laurent
Pour prévenir les féminicides et protéger les victimes de violence conjugaleLes bracelets antirapprochement, pour tenir des individus accusés ou reconnus coupables d’actes violents à l’écart de leurs victimes, entrent en vigueur dès aujourd’hui (lundi) au Bas-Saint-Laurent.
La région s’ajoutent aux autres où le dispositif a déjà été implanté en 2022 et 2023. D’autres suivront au cours de l’année, comme la Gaspésie, l’automne prochain. En tout, le ministère de la Sécurité publique évalue le coût de ce programme à 41 M $.
Porté à la cheville par la personne accusée, une application mobile enverra un signal à la présumée victime et à une centrale de surveillance en cas de transgression d’un périmètre identifié. Il déclenchera ensuite d’une intervention policière.
Le port d’un tel bracelet peut être ordonné par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles et la direction d’un établissement de détention.
Le Québec est le premier État au Canada à instaurer ce dispositif de protection des victimes sur son territoire. Il a été implanté pour prévenir les féminicides et protéger les victimes de violence conjugale.