Hausse des plaintes à la DPJ au Bas-Saint-Laurent
Avec une baisse en 2021, le nombre de signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a augmenté de 13,5% au Bas-Saint-Laurent au cours de la dernière année.
Dans son bilan annuel, la DPJ indique avoir pris en charge 1 100 enfants en 2022, dont la moitié sont suivis dans leur milieu familial.
Les principaux motifs demeurent les mêmes, soit la négligence ou le risque sérieux de négligence, les abus physiques ou le risque sérieux d’abus physiques ainsi que les mauvais traitements psychologiques.
Sur les 2 907 signalements orchestrés l’an dernier, la DPJ a retenu près de 28% des signalements reçus. Près du tiers de ceux-ci provient de différents organismes, 22,5% du milieu scolaire et 21,5% des policiers.
L’an dernier, le Bas-Saint-Laurent enregistrait pourtant une baisse de 11,4 % des plaintes enregistrées. À l’échelle du Québec, la DPJ confirme une hausse de 2,4 % en 2022.
Les délais s’étirent
De plus, les délais d’attente avant que la Protection de la jeunesse n’intervienne dans les dossiers les moins urgents s’étirent de plus en plus. Ils sont maintenant à 22 jours en moyenne, comparativement à 15 jours en 2021.
Les cas urgents demeurent traités la journée même.