Les Terrasses urbaines découlent des ventes trottoirs
L'implication des commerçants en 2013 a tout changé
Par 27.06.2023 17:00
Les Terrasses urbaines COGECO fêtent leurs 10 ans en 2023. Certains l’ont peut-être oublié, mais elles sont issues des ventes trottoirs organisées par la Fondation Centre-Ville dans le secteur ouest de la rue Saint-Germain, à Rimouski.
Le directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Jean Létourneau, rappelle que son organisation avait intégré la Fondation Centre-Ville avant la première présentation des Terrasses Urbaines.
« Le format des ventes de trottoir s’appliquait moins dans le secteur est. Nous avons alors mis en place des kiosques de dégustation qui fonctionnait par coupons. Nous avons fait cela pendant deux saisons à partie de 2011. En 2013, des commerçants ont voulu s’impliquer. Ils ont commencé à suggérer des choses et c’est à ce moment que nous avons baptisé l’événement Les Terrasses urbaines. Au départ, c’était une seule fin de semaine, du jeudi au dimanche », raconte monsieur Létourneau.
Un organisme constitué
À partir de 2013, les commerçants se sont impliqués dans la définition du concept.
« Pendant quelques années, la SOPER a continué de l’opérer. Fidèles à nos habitudes, une fois que le projet était bien lancé, nous avons encouragé les commerçants à se constituer un organisme. Les commerçants ont repris la balle au bond de façons intéressante avec Guillaume Pelletier à la présidence, lui qui était propriétaire du Restaurant Rétro 50. Il avait mobilisé ses troupes et initié la constitution d’un OBNL », précise Jean Létourneau.
En croissance chaque année
Par la suite, la présidence s’est transférée et l’événement a grandi chaque année jusqu’à aujourd’hui. Les Terrasses urbains ont pris de l’ampleur avec l’arrivée de Karine Gagnon-Morin, de l’entreprise Vision Événements, au sein de sa direction, afin de professionnaliser son offre de services.
« Les premières années, il y avait des plaintes du voisinage. Karine a contribué à rassembler les gens autour du concept. Les commerçants ont compris que si ce n’était pas professionnel comme événement, que ça ne durerait pas. Aujourd’hui, nous avons un événement exemplaire qui s’est beaucoup diversifié depuis trois ans, ce qui amène une belle énergie. Ce n’est plus juste le soir. Nous avons un événement qui rayonne, qui est attractif et qui va sûrement plaire aux participants aux Jeux du Québec comme attrait touristique », souligne M. Létourneau.