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Stade multisports : pas de contribution de l’UQAR et du Cégep

La concrétisation du projet permettrait la pratique d’une multitude de sports sur quatre saisons. (Photo archives)

Si l’UQAR et le Cégep de Rimouski se réjouissent de la volonté de la Ville de Rimouski d’aller de l’avant avec la construction d’un stade multisports, les deux institutions d’enseignement n’entendent pas mettre les mains dans leurs poches pour participer au financement de cette infrastructure.

L’UQAR se réjouit de la décision des élus rimouskois de prévoir une somme de 21,5 M$ dans son programme quinquennal d’immobilisations (PQI).

« La construction d’une telle infrastructure est un atout majeur pour toute la communauté. L’Université entend être un partenaire institutionnel dans ce projet, mais il est encore trop tôt pour dire quelle forme prendra sa contribution », indique le relationniste de l’institution, Jean-François Bouchard.

L’esquisse du futur stade multisports, dévoilée par la Ville de Rimouski en 2019. (Photo courtoisie)

Il rappelle que l’UQAR s’est impliquée dans le projet du Centre sportif Desjardins en cédant, pour 1 $, le terrain sur lequel il est construit et en y louant des espaces pour sa clinique de kinésiologie.

Pour sa part, le Cégep de Rimouski indique que l’établissement serait un « utilisateur/payeur » du futur stade multisports, s’il y a lieu et selon les besoins des étudiants. On ajoute que l’organisation n’a pas l’intention de participer au montage financier du projet.

Le Fury très heureux

Le Club de soccer Fury de Rimouski sera l’un des principaux utilisateurs du stade multisports.

« Nous sommes très heureux. Nous apprécions les explications des autorités municipales sur les reports du projet. C’est une excellente nouvelle que le projet soit inscrit parmi ses priorités. Ça prouve que la Ville veut aller de l’avant. Une ville comme Rimouski se doit d’avoir un complexe intérieur pour permettre à nos équipes AAA de pouvoir s’entraîner à l’année comme c’est le cas ailleurs au Québec », commente son directeur sportif, Maxime Fournier.

Jean-Thomas Desrosiers, du Fury, tente de déjouer un adversaire. (Photo courtoisie Yannick Maltais photographie)

Il indique que la croissance du soccer se poursuit à Rimouski avec 1 750 joueurs inscrits pour cet été.

« La popularité du soccer continue de croître. Notre défi actuel, c’est de jongler avec les horaires pour les terrains avec les Jeux du Québec, mais c’est un beau défi. Nous avons cinq équipes AAA cette année, dont les équipes U-21 masculine et féminine », précise monsieur Fournier.

Maintenant évalué à 40 M $

Lors de l’adoption de son Programme quinquennal d’immobilisations (PQI) 2024-2028, le 19 juin dernier, Rimouski a confirmé qu’elle réservera 21,5 M $ pour la construction souhaitée de son futur stade multisports, qu’elle aspire érigée à partir de 2026.

À la fin de mai, la Ville avait révélé au Journal Le Soir qu’elle effectuerait une mise à jour du dossier lors de la présentation annuelle de son PQI.

Trois ans après le refus de Québec de le financer, Rimouski récidivera ainsi avec une nouvelle présentation du projet auprès du gouvernement Legault, maintenant évalué à 40 M $, soit cinq de plus que le précédant.

La Ville souhaite construire le futur stade multisport au nord de la piste d’athlétisme, à l’intérieur du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)

Toujours prévue au nord de la piste athlétisme du Complexe sportif Guillaume-Leblanc, l’infrastructure doit permettre la pratique du soccer, de l’athlétisme et de la gymnastique 12 mois par année. Le stade doit servir aux nombreux organismes sportifs, mais aussi aux équipes sportives des écoles primaires et secondaires, ainsi que celles du Cégep et de l’UQAR.

Avec une population deux fois et demi moins populeuse que Rimouski, la Ville de Rivière-du-Loup possède son complexe intérieur, le Stade Premier Tech, depuis 2016.

Avec l’aide d’Olivier Therriault

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