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Lettre ouverte

Maxime Blanchette-Joncas responsable et connecté au terrain

Une session productive devant un gouvernement libéral usé, plaide le député bloquiste
Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, lors de son bilan de session. (Photo courtoisie)

(Par le Bloc québécois) Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, a conclu une session productive au sein d’un caucus bloquiste responsable et connecté aux Québécois, mais plus pénible pour un gouvernement libéral usé.

Selon lui, il reste l’éléphant dans la pièce : une commission d’enquête publique et indépendante sur l’ingérence chinoise dans les institutions canadiennes et québécoises.

Le Bloc Québécois a fait avancer ce dossier en adoptant la même attitude constructive qu’il a démontrée, entre autres, dans la lutte aux changements climatiques et aux feux de forêt ainsi que dans l’adoption des projets de loi C-11 et C-18 tant attendus par le milieu culturel québécois.

« Nous sommes restés connectés sur les préoccupations du Québec, par exemple les cibles d’immigration fédérales faisant fi de la réalité québécoise et la nécessité de fermer le chemin Roxham. Au fil d’arrivée, le Bloc Québécois signe des avancées majeures pour le Québec pendant que le gouvernement Trudeau semble à bout de souffle et loin des Québécois », déclare monsieur Blanchette-Joncas.

De nombreux succès locaux

La première moitié de l’année 2023 a été fructueuse pour Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques. Maxime Blanchette-Joncas a été à la tête d’un financement historique de 154 M$ obtenu par l’Université du Québec à Rimouski et ses partenaires pour réaliser de la recherche sur l’océan et le climat.

« Je pense aussi au Théâtre du Bic, qui a inauguré ses locaux agrandis et embellis grâce aux 3,5 M$ d’argent fédéral que je suis allé chercher! », souligne Maxime Blanchette-Joncas.

Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, devant le Théâtre du Bic. (Photo courtoisie)

Le dossier urgent du logement a aussi occupé le printemps du député, alors qu’il a organisé une rencontre sur le logement avec des acteurs des milieux communautaires et privés. Le but était simple : rassembler et écouter les gens du terrain pour trouver des solutions à la crise du logement.

À cet égard, le député est heureux d’avoir obtenu une bonification de 3,3 M$ du fédéral pour le projet de Serviloge, qui vise la création de 44 logements sociaux dans la maison-mère des Soeurs du Saint-Rosaire, bâtiment patrimonial phare de Rimouski. Ces sommes s’ajoutent à un financement initial de 7,7 M$ confirmé en février 2022, pour un total de 11 M$.

Le député et son équipe ont fait valoir les droits des citoyens face à la machine gouvernementale. Monsieur Blanchette-Joncas rappelle qu’il fait constamment pression sur la machine gouvernementale pour faire débloquer des dossiers ou pour protéger nos services en région.

« Le travail de mon équipe a notamment permis de dénouer l’impasse dans le dossier du neurologue Wissam Rizk, à qui on refusait de délivrer un permis de travail. Le Bloc Québécois a participé à la mobilisation qui a fait reculer le gouvernement, qui avait annoncé des coupures d’heures pour 750 agents de services québécois à Service Canada. On continuera de jouer ce rôle de chien de garde! », lance le député bas-laurentien.

D’un point de vue plus personnel, lors des Journées de la persévérance scolaire, Maxime Blanchette-Joncas s’est ouvert publiquement sur son parcours scolaire atypique et sur l’importance de ne pas lâcher, de croire en ses rêves.

La résidence des Soeurs du Saint-Rosaire, à Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Pierre Michaud)

« En réponse à l’engouement suscité, j’ai amorcé une tournée des écoles de la région pour parler de mon parcours avec les jeunes. Si j’ai pu inciter une personne à s’accrocher, c’est mission accomplie », souligne monsieur Blanchette-Joncas.

Un porte-parole proactif

En tant que porte-parole pour le Bloc Québécois en matière de sciences et d’innovation et de la voie maritime du Saint-Laurent, Maxime Blanchette-Joncas est fier des réalisations accomplies au cours des derniers mois sur ces deux fronts.

« Depuis plus d’un an, je travaille d’arrache-pied pour mettre en lumière et inverser le déclin du français dans les sciences. Je suis convaincu que la nation québécoise doit avoir une vie scientifique et intellectuelle riche, en français, pour s’épanouir pleinement! Le fédéral doit en faire plus pour le français en sciences, et c’est ce qui ressort du rapport que le comité permanent de la science et de la recherche a produit à la suite de mon initiative » dénonce Maxime Blanchette-Joncas.

Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouta-Les Basques a aussi travaillé assidûment sur le dossier des bourses d’études fédérales, qui n’ont pas été augmentées depuis 20 ans.

« C’est toute notre relève scientifique qui vit dans la précarité à cause de la négligence fédérale. C’est grave, car la recherche scientifique d’aujourd’hui est la prospérité de demain », explique-t-il.

Monsieur Blanchette-Joncas est aussi heureux d’avoir déposé un projet de loi pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre dans le domaine maritime.

(Photo archives Merinov)

« Le fleuve Saint-Laurent fait partie de notre identité bas-laurentienne. C’est aussi par ses eaux que transige 80 % de la marchandise que nous consommons au quotidien, grâce aux travailleurs de l’industrie maritime. Cette industrie a de la difficulté à trouver de la relève. C’est pour nos écoles maritimes et pour contrer cette pénurie de main-d’oeuvre que j’ai déposé le projet de loi C-346 à la Chambre des communes. Je compte bien poursuivre le travail jusqu’à son adoption », affirme le représentant bloquiste.

Responsable et connecté

Le Bloc Québécois est resté concentré sur la nécessité de tenir une commission d’enquête sur l’ingérence chinoise, notamment en proposant les noms de possibles commissaires.

Selon Maxime Blanchette-Joncas, son parti a incité David Johnston à quitter et a forcé le gouvernement à enfin considérer une vraie commission d’enquête.

« Nous avons coalisé les partis derrière nos projets de loi C-282 protégeant la gestion de l’offre et C-290 protégeant les lanceurs d’alerte. On a collaboré à un gain majeur avec C-228 sur la protection des caisses de retraite. Nous nous sommes démarqués dans l’adoption des projets de loi C-21 sur l’interdiction des armes d’assaut sans affecter la chasse sportive et C-13 sur l’avenir du français, en plus de dégager un consensus derrière une enquête publique sur les abus dans les sports », estime-t-il.

Sans le Bloc Québécois, personne n’aurait critiqué les cibles d’immigration calquées sur la Century Initiative ni défendu la clause dérogatoire comme nous l’avons fait durant nos journées de l’opposition.

(Photo courtoisie UQAR)

« Personne ne se serait battu, comme je l’ai fait, pour le poids politique du Bas-Saint-Laurent dans le redécoupage électoral. Aucun parti n’aurait contesté la nomination par le premier ministre d’une conseillère contre l’islamophobie qui creuse des fossés au lieu de bâtir des ponts. Personne n’aurait remis en question les liens avec la monarchie. Ce sont tous des enjeux consensuels chez nous que seul le Bloc Québécois a portés », poursuit monsieur Blanchette-Joncas.

Un gouvernement usé et arrogant

Il a dénoncé un gouvernement qui a manqué d’imputabilité tout en manquant de respect aux oppositions.

« On croirait qu’un gouvernement constamment contredit dans les médias sur l’ingérence chinoise et dont les ministres ignorent tout de leurs dossiers serait humble. Or, avec le NPD, les libéraux ont fait adopter 10 nouveaux bâillons, pour un total de 30. Ils ont imposé le parlement virtuel permanent sans discussion, première fois de l’histoire que les règles parlementaires étaient ainsi changées sans consensus. Où sont-ils pour aider notre monde à passer à travers la pire crise inflationniste des 40 dernières années? », déplore le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.

À l’heure du bilan, le Bloc Québécois est déjà tourné vers la suite.

« Nous nous battrons pour les travailleurs abandonnés à un régime d’assurance-emploi désuet, nous défendrons notre projet de loi pour mettre fin à la discrimination entre deux classes d’aînés et mieux les soutenir financièrement. Nous continuerons de combattre les conséquences de politiques d’immigration conçues sans égard pour la capacité institutionnelle, économique et linguistique d’accueil du Québec notamment en matière de logement, d’éducation et de santé » indique-t-il.

Le Bloc Québécois sera partout au Québec cet été avant d’entamer un automne costaud à Ottawa.

« En 2019 et en 2021, les Québécois ont choisi d’élire 32 députés du Bloc Québécois. Nous avons prouvé que, non seulement, nous sommes pertinents ou utiles, nous sommes devenus indispensables. Les Québécois ont fait un bon choix! », conclut M. Blanchette-Joncas.

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