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Chasse et pêche

27 individus condamnés à des amendes de 84 350$

Quatre ans pour les agents afin de finaliser l'enquête
Des agents de protection de la faune (Photo courtoisie MFFP)

Le dossier de l’Opération Cormoran est maintenant clos, 27 individus sont condamnés à des amendes totalisant 84 350 $.

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, vient de rendre publique la liste des individus qui devront payer des amendes totalisant 84 350 $ pour de nombreuses et différentes infractions à la Loi sur la Conservation et la mise en valeur de la faune, et à la Loi sur les pêches. Cette opération a été menée en févier 2019 en Mauricie.

Il aura donc fallu près de quatre ans aux agents-enquêteurs pour attacher toutes les ficelles reliant les suspects. Les activités se déroulaient principalement sur le Lac Saint-Pierre et dans les municipalités de Yamachiche et de Louiseville.

Au départ, plus de 40 personnes étaient ciblées pour un total possible de 100 chefs d’accusation, et passibles d’amendes pouvant atteindre 100 000 $.

Collaboration du public

« Après une longue enquête et grâce à la collaboration du public, qui a transmis plusieurs renseignements, le démantèlement de ce réseau de braconnage, qui impliquait finalement une trentaine d’individus, a nécessité la participation de plus de 60 agents de protection de la faune, assistés de l’escouade canine de la Protection de la faune », précise Québec dans un récent communiqué.

C’est à la suite d’un travail de surveillance et d’enquête que les Agents ont pu réunir suffisamment de preuves pour mettre fin aux activités illégales des individus concernés.

Les infractions

Les infractions sont en lien à la vente, l’achat, la possession illégale et les surplus de poissons, d’oiseaux migrateurs et de gibier; la capture illégale de perchaudes sur le Lac Saint-Pierre; la chasse de nuit, en temps prohibé ou sans permis, de petit et gros gibier et l’utilisation de poissons appâts vivants; une pratique interdite en raison des risques d’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

(Photo Pixabay)

« Au total, 27 personnes ont été reconnues coupables d’une soixantaine de chefs d’accusation, et 13 d’entre elles ont vu leur Certificat du chasseur annulé pour une période de 24 mois », précise le ministère de la Faune.

Les citoyens sont invités à poursuivre leur collaboration en signalant tout acte de braconnage ou geste allant à l’encontre de notre patrimoine faunique ou de ses habitats à SOS Braconnage au 1 800 463-2191.

L’information demeure confidentielle.

Pour suivre les chroniques « Chasse et Pêche » d’Ernie Wells, consultez notre section dans le Journal Le Soir.

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