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Faits divers

Stupéfiants : l’enseignante accusée reporte son orientation

Natalie Roberts reviendra devant le tribunal le 25 septembre
(Photo Istockphoto)

Natalie Roberts, 56 ans, cette enseignante au Centre de services scolaires des Phares, arrêtée le 11 mai dernier à Rimouski, lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants a reporté son orientation, ce mardi matin, au palais de justice de Rimouski.  

Muni d’une désignation d’avocat lui permettant de comparaître en l’absence de sa cliente, Me Marco Robert a demandé à la juge de la Cour du Québec, Andrée Saint-Pierre, de reporter l’étape de l’orientation et déclaration au 25 septembre.

Natalie Roberts a été arrêtée en même temps que Jonathan Lapointe-Roberts, 37 ans et David Lévesque, 25 ans. Les trois suspects ont comparu le 12 juin par visioconférence à Rimouski.

Seule Natalie Roberts a alors pu retrouver sa liberté moyennant certaines conditions à respecter en attendant son retour devant la cour prévu le 11 juillet à Rimouski.

Elle est accusée de possession de cannabis en vrac en vertu de la Loi sur le cannabis.

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs assistés des policiers du poste MRC de Rimouski-Neigette, d’un maitre-chien et d’un technicien du service de l’identité judiciaire de la Sureté du Québec, ont procédé le 11 mai à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.

Perquisitions dans quatre résidences

Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans deux résidences du boulevard St-Germain Ouest, dans une résidence de la rue du Ravin, dans une résidence de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Ils ont procédé en tout à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, 84 grammes de cannabis illicite, 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires.

La Sûreté du Québec a aussi mis la main sur un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines, plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants ainsi que trois véhicules en tant que biens infractionnels.

« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait alors le sergent de la SQ, Claude Doiron.

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