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Parjure pour de fausses déclarations : Robert Vanier perd en appel

L'homme d'affaires aurait floué 1 400 personnes pour 30 M$, dont plusieurs Rimouskois
Robert Vanier, qui aurait floué 1 400 personnes pour 30 M$, compterait plusieurs Rimouskois parmi ses victimes. (Photo courtoisie)

Robert Vanier, qui aurait floué 1 400 personnes pour 30 M$, dont plusieurs Rimouskois, a perdu sa cause en appel devant la Cour supérieure de l’Ontario, lui qui avait été condamné à trois ans de prison pour parjure en 2018.

Vanier, alias Carl Gagnon, a été reconnu coupable de deux accusations de parjure pour avoir produit de fausses déclarations lorsqu’il a inscrit sa défunte société, Onco Petroleum, en bourse en 2007.

À partir de 2003, l’homme aujourd’hui âgé de 67 ans, s’est présenté à Rimouski pendant trois ans pour présider des tournois de golf, notamment dans le but de bien se faire connaître.

Puis, tissant des liens avec la communauté comme un habile vendeur et homme d’affaires, il a réussi à vendre à Rimouski pour quelques millions d’actions d’Onco Petroleum.

La valeur à l’unité des actions de cette compagnie présidée par Vanier était de 5 $ à l’achat, mais de 15 cents à la fin.

En 2007, on a procédé au lancement des actions en bourse d’Onco au Temple de renommée du hockey, à Toronto. Le titre s’est effondré en l’espace de quelques mois. La société a fait faillite après que la Bourse de Toronto eut arrêté les transactions sur le titre en raison d’irrégularités.

Une décision de 14 pages

Dans une décision de 14 pages résumée par Radio-Canada Toronto, la Cour d’appel de l’Ontario a rejeté, vendredi dernier, les arguments de la défense de M. Vanier.

(Photo Unsplash photos)

La juge Julie Thorburn écrit que Vanier savait pertinemment que les déclarations qu’il avait faites sous serment étaient fausses et qu’il savait que la loi lui ordonnait de révéler sa véritable identité et son passé criminel sous son vrai nom.

Un délateur

Dans les années 1990, Carl Gagnon est devenu délateur dans le cadre de la guerre des motards, au Québec.

La Sureté du Québec l’a inscrit sur le programme de protection des témoins et il a refait sa vie en Ontario, à London, dans les années 2000, sous son nouveau nom.

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