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Jeux du Québec : athlète, arbitre et journaliste !

Notre collègue Olivier Therriault assiste à la 57e Finale avec nostalgie
Olivier Normand (au centre) avec sa future famille d’accueil, composée de Myriam Desjardins, Xavier, Charles et Olivier Therriault. (Photo courtoisie)

Le copropriétaire et éditeur du Journal Le Soir, Olivier Therriault, vit ses troisièmes Jeux du Québec de façon intensive à Rimouski. Membre de l’équipe masculine de hockey de l’Est-du-Québec qui a remporté la médaille d’or lors des Jeux d’hiver de 2001 à Rimouski, il a aussi oeuvré comme arbitre au baseball masculin aux Jeux de Shawinigan en 2012.

Olivier fait partie cette semaine de notre équipe de rédaction, à titre de chef des nouvelles et journaliste, suivant les faits et gestes des athlètes de l’Est-du-Québec.

Comme Rimouskois, les différentes compétitions lui ont permis de replonger dans ses souvenirs d’un tournoi excitant et marquant disputé, il y a 22 ans, au Colisée Financière Sun Life et au Stade du Centenaire de Mont-Joli.

« L’Est-du-Québec était représenté par les meilleurs joueurs de 15 ans de la région. Mike Abud dirigeait notre équipe. Il n’y avait pas de midget AAA ou midget espoir à l’époque. Après une première défaite contre le Saguenay-Lac-Saint-Jean, nous perdions 3-0 contre Montréal dans un match à Mont-Joli. Mike nous avait livré un discours enflammé durant le 2e entracte. Nous sommes revenus dans le match pour gagner 5-3 et cela a pavé la voie vers le podium », raconte Olivier Therriault.

Engouement monstre

Un engouement monstre entourait l’équipe de l’Est-du-Québec, particulièrement lors de la finale au Colisée de Rimouski.

Olivier Therriault et ses coéquipiers de l’Est-du-Québec dans les estrades du Colisée de Rimouski en 2001 (Photo courtoisie)

« Nous avions gagné 8-1 en finale contre le Saguenay. Le Colisée était plein, il devait y avoir plus de 3000 spectateurs. L’atmosphère était semblable à celle d’un match de séries de l’Océanic. Juste pour ça, ça valait la peine de participer. De nombreux coéquipiers ont poursuivi leur carrière dans la LHJMQ par la suite. Nous étions traités comme des professionnels, surtout que ça se passait chez nous », commente le journaliste d’expérience.

Olivier Therriault se dit choyé de couvrir les Jeux du Québec dans sa propre ville. Au cours de sa carrière, il a notamment participé comme journaliste aux Jeux olympiques de Vancouver, en 2010. Il voit des similitudes entre les deux événements.

L’équipe de hockey masculin des Jeux du Québec de 2001 à Rimouski, gagnante de la médaille d’or. (Photo courtoisie)

« Ça fait longtemps que je n’ai pas vu Rimouski aussi belle. Le comité organisateur et la Ville ont fait des efforts incroyables pour s’assurer que les sites de compétition soient de qualité et accueillants. Quand tu te retrouves avec des foules de 700 ou 800 personnes pour le baseball, le soccer ou l’athlétisme, ce ne sont pas seulement des parents et des accompagnateurs, ce sont des citoyens heureux de pouvoir encourager la relève sportive et enjoués de voir les Jeux se dérouler chez eux. C’est la plus belle récompense que l’organisation peut avoir et ça me rend fier d’être un Rimouskois », se réjouit-il.

Première expérience

Olivier et sa famille accueilleront un jeune joueur de basketball, sous leur toit, dès la prochaine rentrée scolaire. Olivier Normand, de Matane, a participé à la 57e Finale des Jeux au sein de l’équipe masculine de l’Est-du-Québec.

L’équipe masculine de basketball de l’Est-du-Québec. Olivier Normand porte le numéro 20. (Photo courtoisie Mission Est-du-Québec)

« Comme ma conjointe est enseignante au Centre de services scolaire des Phares et puisqu’on connait des gens dans l’entourage du basket, on a été approché par l’équipe d’Olivier pour l’héberger. C’est vraiment un très bon joueur. Son talent fait en sorte qu’il doit évoluer dans un calibre plus élevé avec le Sélect du Paul-Hubert. On l’a donc rencontré et on a été charmé par lui. C’est un garçon studieux et sérieux dans sa démarche sportive. Les Jeux du Québec ont été une bonne occasion pour nous d’apprendre à le connaître. Nous avons assisté à tous ses matchs avec ses parents. Ce sera notre première expérience en tant que famille de pension », mentionne Olivier Therriault.

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