Des travaux de 40 M $ aux Ateliers Saint-Louis

Les Ateliers Saint-Louis feront l’objet de travaux évalués à 40 M$ à partir de 2026 selon la proposition faite par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent à la Ville de Rimouski.

Le projet Synergie Saint-Louis permettra de conserver trois des quatre murs extérieurs de l’immeuble inoccupé depuis plus de 20 ans et qui a évité la démolition de justesse, selon la proposition que Radio-Canada a été en mesure de consulter.

« Sur les esquisses, l’aspect du bâtiment ne change pas trop, du moins, lorsqu’on le regarde de face. Un détail cependant saute aux yeux : le nouveau propriétaire entend redonner aux Ateliers sa couleur d’époque, le rouge », constate la société d’État.

Lorsque le conseil municipal de Rimouski a décidé de retenir le projet du CISSS, le 4 juillet dernier, le maire Guy Caron avait indiqué au Journal Le Soir que le projet du CISSS permettait la préservation de trois des quatre murs de l’édifice.

Le projet le plus porteur

« C’était le projet le plus porteur selon notre analyse au point de vue technique, d’ingénierie, urbanistique et financier. Comme c’est le CISSS, nous avons des garanties financières assez importantes de la part du gouvernement. L’important, c’est aussi la préservation de l’extérieur pour trois des quatre côtés, dont la façade avec le clocheton qui fait face à la rue Évêché plus les deux côtés latéraux. Il y aura un agrandissement qui sera fait à l’arrière », indiquait le maire Caron.

Selon le projet soumis à la Ville, une nouvelle aile sera ajoutée à l’arrière du bâtiment pour la production d’énergie. La section arrière des Ateliers sera donc complètement détruite pour faire place à cette annexe qui débordera vers la rue Saint-Louis en forme de L.

Une vente à la juste valeur

Le maire Caron précise que le projet du CISSS était « vraiment le plus intéressant et le plus porteur ». Il précise que comme il ne s’agit pas d’un projet de préservation complète de l’édifice, ce n’est pas un projet de vente à 1 $.

« Ce sera une vente à la juste valeur marchande de l’édifice et du terrain », souligne le maire qui évalue cette valeur entre 550 000$ et 750 000$. « Il va aussi falloir inclure les coûts de décontamination pour lesquels nous n’avons pas d’estimations pour l’instant. Ça va dépendre de la portée du projet et de la manière que ça va se faire. Il nous reste à négocier le contrat de cession, mais comme nous avons déjà eu dans le projet leurs intentions, le contrat va se faire selon ses intentions et l’usage futur du bâtiment ».

Le CISSS ne souhaite pas commenter pour le moment puisque le projet sera présenté lors d’une conférence de presse d’ici la fin de l’été.