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Michel Germain complétera sa carrière avec l’Océanic

Le descripteur vient d'accepter une dernière entente de deux ans
Michel Germain, entouré du directeur administratif de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé et du copropriétaire et président du conseil d’administration de l’équipe, Alexandre Tanguay. (Photo courtoisie)

Michel Germain complètera sa carrière de descripteur radiophonique de l’Océanic. Il a accepté les termes d’un contrat de deux campagnes, ce qui lui permettra de prendre sa retraite après 30 ans de services pour l’équipe de toute une région à l’issue de la saison 2024-2025.

L’entente a été finalisée, jeudi, avec le copropriétaire et président du conseil d’administration de l’équipe, Alexandre Tanguay ainsi que le directeur administratif, Jean-Philippe Bérubé.

« J’avais des objectifs en tête, comme de faire le travail jusqu’à 65 ans, atteindre les 30 saisons en carrière et surtout avoir la possibilité, si l’Océanic obtient la présentation de la Coupe Memorial en 2025, de décrire mon dernier match au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Je ne crois pas qu’il y ait quelqu’un de plus heureux que moi aujourd’hui », a écrit Michel sur sa page Facebook.

Associé à l’Océanic depuis l’arrivée de l’équipe à Rimouski en 1995, le flamboyant descripteur avait confirmé en mars dernier, dans le cadre du balado « Les gars du coin » produit par le Journal Le Soir, qu’il préparait son chant du cygne.

Michel Germain se retrouvera ainsi derrière le micro d’Énergie 98,7, le nouveau radiodiffuseur officiel de l’Océanic. Parallèlement, il poursuit aussi ses activités comme président de la Fondation Jennely-Germain, qui vise à combattre la malnutrition infantile dans Rimouski-Neigette et la Vallée de La Matapédia.

Sa santé plus fragile

Encore passionné par son travail, sa santé plus fragile l’oblige toutefois à envisager sa retraite, surtout avec la possibilité que Rimouski puisse de nouveau accueillir le tournoi de la Coupe Memorial.

L’ex-Océanic Patrick Coulombe, de Saint-Fabien et le président d’honneur de la récente Classique Pro Boulevard Chevrolet, Michel Germain. (Photo courtoisie)

« À chaque fois que je disais que j’allais arrêter, j’y croyais vraiment, sauf qu’il y a un élément qui n’existait pas et qui existe aujourd’hui, c’est ma santé. Les années d’autobus font que j’ai des problèmes de dos, de jambes et de hanches. Déjà, je suis optimiste de penser que je vais me rendre jusqu’en 2025. J’aimerais ça la gagner en 2025, justement parce que j’ai un sentiment inachevé par rapport à 2009. J’aurais l’impression de boucler la boucle, mais gagne ou perd, en 2025, ce sera terminé », certifiait Michel Germain à ce moment.

Pour accéder au balado, cliquez sur ce lien.

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