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Anticosti à l’UNESCO : « C’est fait », affirme l’ex-maire John Pineault

L'Île sera reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO
Anticosti est accessible à moins de 40 minutes de vol de l’aéroport de Mont-Joli et aussi de Québec et de Montréal. La reconnaissance de l’UNESCO devrait favoriser le désenclavement de l’île. (Photo Ernie Wells)

L’ex-maire de l’Île d’Anticosti, John Pineault est catégorique, pas de soucis, l’Île d’Anticosti sera officiellement reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO en septembre prochain.

« Je sais que c’est fait », tranche l’initiateur du projet de faire reconnaître et d’assurer la protection à vie de la plus grande île du Saint-Laurent par l’UNESCO.

C’était en 2016-2017. « Je voulais d’abord protéger Anticosti des pétrolières », dit-il. La rencontre des membres du Comité du patrimoine mondial, à Riyad, en Arabie saoudite, du 10 au 25 septembre prochain, serait une formalité selon lui.

John Pineault repose sa certitude des suites de la visite d’une représentante de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, qui fait le tour de l’île à l’été 2022.

« Cette personne a aussi rencontré divers intervenants et des communautés autochtones, afin de valider la conformité du dossier présenté par Anticosti.  Elle a produit un rapport qui recommande à l’UNESCO d’inscrire Anticosti au patrimoine mondial.  Ça ne s’est jamais vu que l’UNESCO refuse une recommandation de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature », affirme John Pineault qui n’est plus sur le comité de mise en candidature de l’île d’Anticosti depuis sa défaite à la mairie d’Anticosti.

Il préside Tourisme Côte-Nord.

(Photo courtoisie Sépaq)

Projets abandonnés

L’ex-maire déplore que plusieurs de ses projets de mise en valeur de l’île, comme la réfection de maisons de l’époque Menier et son sentier pédestre de plus de 500 km, qui aurait permis aux marcheurs de faire le tour côtier de l’île, aient été écartés. Une sorte de « Compostîle », se plaisaient à dire certains observateurs.

Selon John Pineault, cette reconnaissance à venir de l’UNESCO sera un outil de plus dans le coffre déjà bien garni du développement d’Anticosti.

« Ce sera tout un défi qui attend l’organisme sans but lucratif, qui devra assurer la gestion d’un site du patrimoine mondial. Cette reconnaissance n’est pas permanente et l’UNESCO va voir à chaque année à ce que les objectifs du comité sont respectés », dit celui qui se dit serein.

Il n’est plus sur le comité qui a préparé le dossier, et heureux de tout le travail qu’il a fait et la suite positive des événements.

La reconnaissance officielle d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO permettrait aussi e désenclaver l’île. Cela pourrait se faire par un service de traversier journalier inter-rives et des liens par avion aux tarifs accessibles à monsieur et à madame tout-le-mode, comme aux villégiateurs, pêcheurs et chasseurs.

Avant Miguasha

La reconnaissance au patrimoine mondial de l’UNESCO, ferait d’Anticosti le 3e site protégé au Québec, après l’arrondissement historique du Vieux-Québec, inscrit en 1985, et le Parc national de Miguasha, en 1999, qui remonte le temps de 380 millions d’années, alors qu’Anticosti date de 450 millions d’années.

Le 10 juillet, Québec a accordé 700 000 $ à la MRC de Minganie, afin de soutenir la recherche scientifique, la mise en valeur de l’île d’Anticosti et à la création de cette société de gestion d’un éventuel site du patrimoine mondial…

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