Étudiants de l’UQAR : un premier stage en kinésiologie en France
L'expérience de Daphnée St-Martin-Derouin et d'Anthony Audet à l’Université Clermont-AuvergnePlusieurs étudiants de l’UQAR choisissent de réaliser une partie de leurs études à l’étranger. Dans le cadre de leur baccalauréat en kinésiologie, Daphnée St-Martin-Derouin et Anthony Audet ont eu la chance de passer près de trois mois à l’Université Clermont-Auvergne, en France, pour effectuer leur dernier stage d’études. Un séjour riche en expériences.
Ce stage dans l’Hexagone était une première pour le baccalauréat en kinésiologie.
« Les stages occupent une place importante dans la formation et ils permettent aux étudiants de mettre en pratique les notions apprises en classe. Le stage 3 vise à explorer un domaine particulier en kinésiologie, et ce, dans des milieux de stage variés. En fonction des ententes avec nos partenaires, il est possible de réaliser ce stage dans la région, ailleurs au Québec et même à l’international », indique la professeure Andrée-Anne Parent.
Daphnée St-Martin-Derouin et Anthony Audet ont quitté le Québec au début du mois de mai dernier. Leur stage s’est déroulé dans un laboratoire de kinésiologie de l’Université Clermont-Auvergne à Clermont-Ferrand, située à environ 430 kilomètres au sud de Paris.
« L’objectif premier de notre stage consistait à peaufiner nos habiletés dans le domaine de la recherche scientifique dans un contexte lié à la kinésiologie. Nos tâches principales avaient trait à la comptabilisation, à l’analyse et à la collecte de données, à la recherche et à la rédaction d’articles scientifiques, à la prise en charge d’interventions pratiques par l’administration de tests reliés aux mouvements afin de mesurer la capacité physique des participantes et participantes », explique madame St-Martin-Derouin.
En plus d’être un bon complément au baccalauréat en kinésiologie, ce stage à l’étranger a été l’occasion pour les deux étudiants de se familiariser avec de nouveaux équipements de pointe.
S’adapter aux changements
« De plus, ce stage nous a permis de développer nos capacités d’adaptation aux changements, tant sur le plan culturel qu’environnemental, scolaire et professionnels. C’était vraiment expérience unique qui nous a permis d’acquérir des compétences importantes pour notre vie personnelle et professionnelle », indique monsieur Audet.
Le fait de réaliser une partie de leur formation à l’étranger a amené Daphnée St-Martin-Derouin et Anthony Audet à sortir de leur zone de confort, ajoute l’étudiante en kinésiologie.
« Malgré les formations que nous avons faites avant notre départ pour la France un peu plus tôt ce printemps, il est difficile de comprendre certaines notions sans les avoir réellement vécues. Mais nous avons été en mesure de nous adapter aux changements et à la nouveauté. Nous sommes revenus au Québec avec un savoir-faire et savoir-être encore plus important. Plusieurs compétences ont été développées et peaufinées durant notre stage et nous avons aussi eu la possibilité de créer un réseau de contacts professionnels et personnels ».
Fibre entrepreneuriale
Les projets ne manquent pas pour Daphnée St-Martin-Derouin et Anthony Audet qui sont sur le point de terminer leur baccalauréat en kinésiologie.
« La fibre entrepreneuriale fait partie de nous. C’est donc sans cachette que nous aimerions entamer, à l’aide d’Entrepreneuriat UQAR, la mise sur pied d’un projet à plusieurs volets d’une entreprise liée à notre domaine d’études afin de faciliter l’adhérence à un mode de vie sain et actif pour différents groupes de la population. Nous sommes aussi en réflexion quant à différentes opportunités de poursuivre nos études au cycle supérieur à l’hiver ou à l’automne 2024. Mais nous allons prendre les choses une à la fois pour bien vivre le moment présent », conclut monsieur Audet.