Le burnout, parlons-en !

Bienvenue dans la chronique L’étincelle et le burnout ! Je n’ai jamais comprise l’expression « né pour un petit pain ». La façon de l’appliquer m’échappe. Je suis peut-être l’heureuse victime d’une big bread energy qui m’habite depuis toujours.

Ce n’est pas de tout repos, parce que ce fameux grand pain, on doit prendre le temps de bien le définir pour qu’il soit uniquement fait pour nous et de l’ajuster en cours de route. 

Comme adolescente, j’étais la fille la plus ambitieuse avec des objectifs très définis. Je ne manquais pas de vision ni d’action ! Le voyage, les apprentissages, les expériences de travail variées, les programmes universitaires, la carrière, le prestige, ça allait vite!

J’adorais le mouvement de cette aventure jusqu’à ce que :

• les limites repoussées deviennent tellement constantes que l’état d’alerte soit toujours enclenché; 
• le bourrage d’horaire ne laisse plus de place aux imprévus; 
• je m’aperçoive que mon « mode de vie sain et actif » me donnait simplement plus de forces pour m’enfoncer plus longtemps dans la spirale de la performance malsaine;
• je n’aie plus d’autre choix que de lâcher prise et d’accepter de m’effondrer temporairement. 

La ligne entre la persévérance et l’acharnement est mince. J’ai dû réajuster le tir à plusieurs reprises dans les dernières années et mon arrêt de travail, que j’appelle burnout, est ce qui m’a réellement fourni l’espace dont j’avais besoin pour intégrer la sagesse derrière ce vécu.

C’est toute une prise de conscience.

Encore à ce jour, je ne peux pas dire que je suis née pour un petit pain. D’ailleurs, je me sens plus ambitieuse que jamais. La différence, c’est dans le quoi et le comment.

Certains ont besoin de plus de motivation et ils la trouveront également dans cette chronique. Au contraire, si tu es du genre à toujours être occupé, je parie que ce dont tu as besoin pour réaliser tes rêves est en fait plus de calme. Tout est une question d’équilibre.

Pourquoi est-ce que plus de calme t’aiderait à aller plus vite? Voici les grandes lignes :

• C’est parce qu’aller vite dans une direction erronée d’un seul degré créera un grand écart entre ta réalité vécue et la réalité que tu désirais en bout de ligne.
• Prendre le temps d’être seul avec soi-même, sans distraction, est la façon d’accéder à sa boussole intérieure. 
• Elle est très subtile et parle rarement avec les mots. Quand elle augmente le volume, tu regrettes de ne pas l’avoir écoutée plus tôt.
• Si c’était facile d’être seul avec soi-même, tout le monde le ferait. La vraie introspection requiert le courage de regarder les choses en face.
• Cette boussole, on ne la consulte pas qu’une fois pour qu’elle agisse comme oracle de notre vie. On la consulte régulièrement, sinon on s’égare tôt ou tard.

Bienvenue à cette chronique et au plaisir de t’y croiser !

Je te propose ici des capsules où nous reprenons notre pouvoir sur nos vies par l’exploration de concepts qui ne sont ni noirs ni blancs, mais dont l’essence est simple. 

Si tu as pris conscience de l’importance de ta santé mentale, ou si tu flirtes avec le burnout, je t’offre d’éclairer ton processus à toi en tirant des leçons de mon propre cheminement. Les statistiques et la théorie c’est bien beau, mais l’humain apprend par les histoires. C’est en toute authenticité et vulnérabilité que je sélectionne des leçons de mon vécu pour te guider. 

Je m’appelle Tamara et je « coach » les personnes qui sont déterminées à réaliser leurs rêves, petits et grands, sans compromettre leur santé physique et mentale.

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