Chroniques > Chasse et pêche > Saumon en baisse et les causes sont nombreuses
Chasse et pêche

Saumon en baisse et les causes sont nombreuses

Le bar rayé fait réagir en 2023
Les montaisons actuelles sont un peu moins importantes que la moyenne des dernières années, selon la Fédération québécoise du saumon atlantique. (Photo courtoisie William Gagnon)

Les résultats à date de la pêche du saumon de l’atlantique en 2023 sont complexes, diversifiées et varient presque d’une rivière à l’autre, mais assurément, d’une région à l’autre et le bar rayé fait parler et réagir.

Chose certaine, les montaisons actuelles sont un peu moins importantes que la moyenne des dernières années, selon la Fédération québécoise du saumon atlantique (FQSA).

Celle-ci reconnaît que les « grisles », petits saumons ou madeleineaux de 63 cm et moins, sont en-dessous des prévisions, d’où leur remise à l’eau dans les rivières de la Côte-Nord, de la Capitale-Nationale et du Saguenay-Lac-St-Jean.

La remise à l’eau des grands saumons était déjà obligatoire dans les rivières de ces régions jusqu’à la fin de la saison de pêche. Dans les autres régions, la remise à l’eau des « grisles » demeure une avenue à prioriser.

LA FQSA précise qu’en Gaspésie, les montaisons sont généralement bonnes, parfois meilleures que l’an dernier.

Au Bas-St-Laurent, on y constate plutôt une année moyenne assez proche de la « normale ». Du côté Nord, la rivière du Gouffre et la rivière-à-Mars, ont démontré des montaisons surprenantes.

(Photo courtoisie FQSA)

Pour les rivières de la Côte-Nord, les montaisons de certaines demeurent près de leur moyenne, d’autres, plutôt inférieures et d’autres préoccupants.

Et d’ajouter l’organisme : … « les patrons de montaisons ont été différents des dernières années, causés par des conditions de débit variables, des crues importantes et la température de l’eau plus élevée que l’an dernier.

Il y a de l’espoir

Selon la dg de la FQSA, Myriam Bergeron : « Il n’y a pas d’évidences qui puissent relier la forte abondance de bars rayés et la plus faible abondance de saumons. Des montaisons tardives ne sont pas impossibles avec les baisses de températures des derniers jours ».

Confronté aussi aux changements climatiques, le saumon atlantique a toujours su s’adapter aux conditions de son environnement, grâce à des scientifiques soucieux de son avenir, comme la biologiste Myriam Bergeron, ci-dessus, directrice générale de la FQSA. (Photo Courtoisie FQSA)

De Scandinavie, comme en Suède et dans l’Est du Canada, plusieurs rivières nordiques observent des montaisons préoccupantes. Dans les Maritimes, le portrait serait similaire à celui du Québec.

Facebook Twitter Reddit