Un été de rêve au Théâtre du Bic

Avec plusieurs représentations avec une salle comble et un taux d’occupation global de 87 %, la nouvelle directrice artistique du Théâtre du Bic, Marie-Hélène Gendreau, ne pouvait pas rêver de mieux comme première pièce estivale après un arrêt dû à la pandémie et aux travaux de rénovation du théâtre.

« Ce fut un été de rêve. Notre bilan est très positif et enthousiasmant. Le public a été au rendez-vous. Nous avions de grandes attentes pour la pièce de l’été. Nous estimions avoir le bon projet pour rassembler toutes les générations. Ça s’est avéré positif et emballant pour les gens. La curiosité était là pour découvrir le nouveau lieu. C’est vraiment un été de rêve », commente Mme Gendreau.

Un bon choix de pièce

La pièce « Et puis par la fenêtre, nous pourrons voir les champs » de l’auteure Stéphanie Labbé et mettant en vedette Henri Chassé, Danielle Proulx, Marie-Hélène Gendreau, Nicolas Gendron, Stéphanie Labbé et Michel-Maxime Legault a reçu de très bonnes critiques.

Au total, ce sont 5 126 spectateurs qui ont assisté à l’une ou l’autre des représentations, l’une des très bonnes années au Théâtre du Bic.

« Les gens sont venus en grand nombre. Dans la dernière semaine, nous avons eu plusieurs salles combles, ce qui confirme que le choix de la pièce, mon premier et le dernier d’Eudore Belzile, parce que nous avons choisi la pièce de Stéphanie ensemble. J’ai eu la chance de jouer cet été aussi, ce qui m’a permis d’avoir un contact privilégié avec le public. Je m’étais donné un bon défi cet été de repartir le théâtre après les rénovations, mais je ne regrette pas d’avoir joué. Nous étions une super belle gang. Il n’y a pas eu de relâchement parmi nous. La camaraderie et le feu sacré étaient présents chaque soir, ce qui n’est pas toujours le cas pour de longues présentations comme ça », souligne Mme Gendreau.

Foi en l’avenir

Pour la directrice artistique, le succès de la pièce de l’été donne foi en l’avenir. « Ça veut dire que les gens ont toujours le goût de se faire raconter des histoires. Ça oriente aussi le choix de pièces et de textes pour la suite. On sent un désir des gens pour vivre de grandes rencontres artistiques et un attachement au Théâtre du Bic qui est comme un phare au cœur de sa communauté ».

Une programmation à l’année

Le prochain défi de Marie-Hélène Gendreau est de rappeler aux gens que le Théâtre du Bic propose des spectacles à l’année. « Depuis les débuts du Théâtre du Bic, il y a toujours eu des efforts de mis pour présenter du bon théâtre de création et de la danse contemporaine à l’année. J’espère que la programmation qu’on dévoilera lundi. Je suis très fière de cette première saison que nous avons bâti. Je trouve qu’il y a de l’énergie, de la fougue et une recherche de sens. Il y a un désir de protéger notre planète. Nous aurons des œuvres avec des registres différents. C’est la beauté que nous avons d’être à la fois un producteur et un diffuseur. Ça nous permet d’accueillir d’autres compagnies qui ont des visions différentes de la nôtre », précise-t-elle.