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Mobilisation forêt Pointe-au-Père attend le plan avec impatience

D’autres mobilisations en forêt, comme celle-ci tenue au printemps, sont prévues dans les prochaines semaines. (Photo courtoisie)

Le comité de Mobilisation forêt Pointe-au-Père attend avec impatience le plan concept que la Ville de Rimouski doit déposer cet automne concernant le projet de développement résidentiel projeté dans le district de Pointe-au-Père.

Après avoir déposé une pétition de 1 055 signatures exigeant la protection de la forêt de Pointe-au-Père, le comité attend poursuivre sa mobilisation et ses activités de sensibilisation en attendant la très attendue présentation du plan concept.

« Nous sommes un peu en pause parce que nous attendons de voir ce que la Ville va proposer dans son plan concept. C’est à ce moment que nous saurons plus précisément la forme que prendra le projet. Une fois que le plan sera déposé, on pourra parler de choses plus concrètes. Nos arguments vont s’ajuster en fonction de ce la Ville va proposer », indique un membre du Comité, Djibril Morissette-Phan.

S’opposer au projet en amont

Le comité a eu une rencontre la semaine dernière. « Beaucoup de choses sont en cours et se poursuivent. On parle de travailler sur un mémoire, d’entrer en communication avec d’autres organismes de protection de l’environnement et d’aller chercher des données alternatives à ce que la Ville présente dans sa caractérisation puisque nous avons observé des irrégularités dans ce que la Ville a présenté », précise M. Morissette-Phan.

En attendant le plan concept, l’organisation entend poursuivre ses activités de sensibilisation en forêt. « On parle d’activités plus ludiques comme des prises de photos ou des cueillettes. On pense que c’est important de s’opposer en amont », ajoute M. Morissette-Phan.

Le district Pointe-au-Père. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)

Un geste symbolique

« Le dépôt de la pétition était vraiment plus un geste symbolique. On voulait démontrer qu’un nombre important de personnes était préoccupé par la préservation de la forêt. Le but était de montrer combien de personnes ont signé et de s’assurer que la pétition tombe entre les mains des personnes concernées. Alors, je ne pourrais pas dire si la réception était bonne ou mauvaise, mais les membres du conseil n’étaient pas surpris », raconte Morissette-Phan.

Dans le flou

« Tant qu’il n’y a pas eu la présentation du plan concept, on est encore assez dans le flou. Chaque fois qu’on fait une intervention au conseil de Ville ou qu’on organise une activité, la Ville nous dit qu’il n’y a pas eu de plan qui a été déposé et qu’on chiale un peu sans savoir de quoi on parle. On pense que de se mobiliser en amont d’un projet c’est important parce que ça va lui donner sa forme ou le diriger dans la direction qui nous conviendrait le mieux », commente celui qui souligne que son organisation demeure consciente de l’existence d’une crise du logement.

La salle du conseil (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Ne pas opposer le logement et l’environnement

« On ne peut pas se permettre d’opposer la crise du logement et l’environnement et dire qu’un des deux doit être sacrifié parce que nous sommes autant en crise du logement qu’en crise environnementale. On pense qu’il y a moyen de développer des outils qui tiennent compte des deux aspects. Dans nos prochaines étapes de mobilisation, nous voulons nous pencher davantage sur la question du logement. Nous allons prendre une position publique par rapport à la question du logement », signale M. Morissette-Phan.

La conseillère du district de Pointe-au-Père, Julie Carré, a décliné la demande d’entrevue du Journal Le Soir, mentionnant qu’elle préférait ne pas jeter d’huile sur le feu en attendant le dépôt du plan concept cet automne.

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