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Un projet unique en Amérique du Nord pour l’UQAR

Photo courtoisie UQAR

(Avec l’aide de l’UQAR) La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) accorde plus de 170 000 $ à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour l’acquisition d’une infrastructure numérique de gestion, de partage et d’analyse documentaires, un appui financier qui donne le coup d’envoi à un projet sur la Nouvelle-France unique en Amérique du Nord.

Le gouvernement du Québec et l’UQAR sont partenaires de ce projet de plus de 425 700 $.

« La nouvelle infrastructure va donner un élan important à nos équipes qui travaillent avec l’intelligence artificielle dans la transcription et l’analyse d’écritures manuscrites et leur mise en commun avec les autres spécialistes du domaine », indique la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis.

Intitulé Transcrire la Nouvelle-France, le projet au centre de ce financement a pour objectif de développer une infrastructure numérique rassemblant l’ensemble des données issues de la recherche sur la Nouvelle-France.

« La plateforme va pérenniser ces données et les rendre accessibles à tous », explique le professeur en histoire Maxime Gohier. « Les documents de la Nouvelle-France sont dispersés dans de très nombreux centres d’archives, non seulement au Québec et en France, mais aussi ailleurs au Canada et aux États-Unis. La plateforme deviendra ainsi un guichet unique en libre accès, et ce, tant pour les chercheuses et les chercheurs que le grand public de partout dans le monde. »

Maxime Gohier (Photo courtoisie UQAR)

Des bons de géants pour la recherche

L’intelligence artificielle a permis aux recherches sur la Nouvelle-France de faire des bonds de géant, poursuit le professeur Gohier.

« Elle est devenue un outil incontournable pour la transcription des textes manuscrits et leur analyse avec des métadonnées. La nouvelle plateforme facilitera l’intégration de ces nouveaux outils technologiques et le partage des données de façon simultanée et centralisée. Elle permettra notamment de lier les transcriptions des textes imprimés et des archives manuscrites et d’intégrer tout le texte contenu sur les cartes historiques, ainsi que les documents de langues autochtones, tels que les dictionnaires et les grammaires des missionnaires. »

Le développement de la plateforme Transcrire la Nouvelle-France s’appuie sur les travaux réalisés dans le cadre du projet Nouvelle-France numérique. Au cours des trois dernières années, plus de 150 000 pages de manuscrits provenant de plusieurs fonds d’archives datant de 1608 à 1763 ont été transcrites par une équipe dirigée par le professeur Gohier.

L’infrastructure numérique de Transcrire la Nouvelle-France sera hébergée à l’UQAR. Cette plateforme pourra aussi être utilisée par les équipes du groupe de recherche Archipel et du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité XVIe – XVIIIe siècles (CIREM 16-18).

« Cette consolidation d’expertises permettra à l’UQAR de se démarquer dans la gestion des données de recherche en sciences humaines », conclut Mme Marquis.

L’aide financière accordée au projet du professeur Maxime Gohier par la Fondation canadienne pour l’innovation provient du Fonds des leaders John-R.-Evans. Soulignons que le gouvernement du Québec est également partenaire du projet avec une contribution équivalente à la FCI de 170 191 $, tandis que le ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada a versé 35 000 $ et la Fondation Marcel Lussier 20 000 $.

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