« Zones bleues » : comment vivre jusqu’à 100 ans !

Dernièrement, j’ai visionné un documentaire qui abordait des lieux dans le monde qui sont qualifiés de « zones bleues ». Ces endroits sur la Terre sont identifiés comme étant des lieux où la longévité des habitants est nettement au-dessus de la moyenne. Le secret serait dans la méthode inspiré du Japon, l’Ikigai.

Okinawa, la province de Nuoro en Sardaigne (Italie), la péninsule de Nicoya au Costa Rica, Ikaria en Grèce et Loma Linda, en Californie.

Ces lieux dans le monde regroupent le plus grand nombre de personnes dépassant le 100 ans. Pourquoi? Plusieurs études arrivent à des conclusions distinctes selon le lieu étudié mais les principaux sont :

• Une activité physique modérée et régulière ;
• Un but dans la vie ; 
• La réduction du stress ;
• La restriction calorique ;
• Une alimentation à base d’aliments d’origine végétale ;
• Une consommation modérée d’alcool, en particulier du vin ;
• Un engagement spirituel ;
• Un engagement dans la vie de famille ;
• Un engagement dans la vie sociale.

Ikigai

Mais ce qui a le plus attiré mon attention, c’est le principe de vie qui se nomme Ikigai. Qu’est-ce donc ? En japonais, Ikigai signifie « joie de vivre » ou encore « raisons d’être ». La raison de se lever tous les matins avec envie. 

Révélation! Et c’est quoi moi, mon Ikigai ? Car j’aimerais bien vivre dans la joie, longtemps et en forme ! Pour arriver à la trouver, il faut entamer une grande réflexion en soi-même.

L’étape principale consiste donc à se munir d’une feuille blanche, d’un stylo et de tracer une rosace avec plusieurs cercles entrelacés. Ces quatre grands cercles vont permettre de répondre aux interrogations principales qui conditionnent la personne que vous êtes au quotidien.

Ce que j’aime : Quels sont mes goûts ? Qu’est-ce qui me stimule ? Mes passions ?

J’aime la nature sous toutes ses formes. J’aime autant la quiétude que l’animation d’une journée festive. Mais plus j’y pense, je me lèverais chaque matin heureuse si je pouvais être dans la nature. J’ai besoin de créer et d’apprendre. Faire un apprentissage, transformer quelque chose. Alors, le jardinage est exactement ce qui pourrait correspondre à mon Ikigai.

Ce pourquoi je suis douée. Talents ? Compétences ? Savoir-faire ? Pour quels domaines on me complimente ?

Créative et analytique, je suis dévouée et soucieuse. Le découverte et le connaissances me stimulent. Curieuse, emphatique et sociable, j’aime transmettre ces valeurs autour de moi, j’en retire un grand sentiment de bien-être.

Ce pourquoi je suis payée. Qu’est-ce qui me fait vivre au quotidien ? Pour quelles raisons une entreprise serait prête à me rémunérer ?

Je mets à profit mes compétences. Je suis motivée à atteindre des objectifs ambitieux pour faire une différence significative dans la communauté au profit de causes nobles.

Ce dont le monde a besoin : en quoi pourrais-je contribuer à un monde meilleur ? Quelle serait ma valeur ajoutée ?

Jardinage, lecture, dessins, culture de plante intérieur, promenade, distribution de mon savoir. Perfectionnement de ses arts et bénévolat.

L’Ikigai dévoile deux facettes importantes de la vie en général :

• Le sentiment et la conviction que la vie vaut la peine d’être vécue [être] : Nous sommes également des êtres spirituels, et la joie de vivre, le sentiment d’avoir de la valeur, et de pouvoir partager cela avec le monde est important pour nous.
• Que nous avons tous un but qui a du sens et qui anime notre vie [faire] : Il existe des choses que nous devons cultiver intérieurement, nos talents et nos compétences. Cela nous permet ensuite de nous épanouir, à la fois dans notre travail, avec notre famille et de concrétiser nos rêves.

Zones bleues

Ces zones bleues ont en commun d’être des zones ensoleillées et aérées. Les régimes alimentaires sont différents, mais ils ont deux aspects en commun.

Le premier est qu’ils sont basés sur les aliments d’origine végétale, avec la viande, le poisson ou le fromage seulement en petite quantité ou pendant les fêtes. Le deuxième est qu’ils mangent des légumes. Quant au goût, les régimes sont très différents.

Si la population d’Ikaria a un régime proche du régime crétois (légumes, poissons, viandes blanches), la population des villages de montagne sardes ne consomme pas de poisson mais de la viande, dont de la charcuterie.

L’étude publiée par Michel Poulain et Gianni Pes identifie l’importance d’un mode de vie sain, en altitude, avec une activité physique au-delà de 80 ans, sans stress, avec des liens familiaux et sociaux étroits.

J’entame donc le périple intérieur pour trouver mon Ikigai. Et vous, avez-vous trouvé votre Ikigai ?

Sources: Wikipedia

Pour suivre mes différentes chroniques, rendez-vous dans ma section « Les petits bonheurs de Loulou » dans le Journal Le Soir.