Extorsion, séquestration et fraude : Ion Vasile restera en prison
Retour devant le Tribunal prévu le 28 septembre prochain![](https://journallesoir.ca/wp-content/uploads/2023/06/agression-sexuelle-rouen-marche-fiertes-960x640-1.jpeg)
Ion Vasile, 44 ans, cet homme accusé de fraude, extorsion et séquestration pour des événements qui seraient produits le 5 septembre à Saint-Éloi, dans les Basques, devra rester en prison pendant le processus judiciaire.
C’est ce qu’a décidé le juge de la Cour du Québec qui a entendu l’enquête sur remise en liberté de l’accusé, jeudi au palais de justice de Rivière-du-Loup. Vasile reviendra en Cour le 28 septembre pour son orientation et déclaration.
Rappelons que la détention préventive, purgée avant l’imposition d’une sentence, compte à 1,5 jour par jour.
Le suspect a comparu une première fois le 6 septembre au palais de justice de Rivière-du-Loup en lien avec des accusations d’extorsion, de séquestration et de fraude. Il est demeuré détenu.
Dans une bretelle de l’autoroute 20
« Le suspect aurait interpellé volontairement un véhicule dans une bretelle de l’autoroute 20 dans le secteur de Saint-Éloi. Celui-ci a discuté avec le conducteur du véhicule dans le but d’obtenir, avec insistance, une somme d’argent et de s’inviter à bord du véhicule, afin de se diriger vers un établissement financier », rapporte la Sûreté du Québec dans un communiqué.
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Toujours selon la SQ, l’individu aurait ensuite donné à l’automobiliste des objets de très peu de valeur en guise de remerciement.
Arrêté à Rimouski
À la suite du signalement de cet événement et d’une bonne description du suspect, les policiers ont pu localiser et procéder à l’arrestation de l’individu dans le secteur de Rimouski, le mercredi 6 septembre.
« Certaines informations ont été portées à notre attention et tendent à démontrer que des événements similaires, où des citoyens auraient été aussi sollicités monétairement, auraient pu survenir à différents moments dans la région. La façon de procéder pourrait toutefois différer d’un événement à un autre », précise le porte-parole policier.