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Presbytère Saint-Germain : d’autres opposants à la vente

Au tour du « Comité pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski » et de son président, Jacques Landry
Le presbytère Saint-Germain de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Après le collectif citoyen « Cathédrale de Rimouski faut que ça bouge », c’est au tour du « Comité pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski » et de son président, Jacques Landry, de s’opposer à la vente du presbytère Saint-Germain par la Fabrique Saint-Germain.

« La position de notre comité est très claire. Nous nous opposons à la vente de notre bien patrimonial qu’est le presbytère Saint-Germain, mais nous aimerions connaître votre position », mentionne-t-il dans une missive envoyée aux membres de son comité, aussi connu comme « Les Amis de la cathédrale de Rimouski ».

Monsieur Landry indique avoir appris en même temps que la population que la Fabrique Saint-Germain avait mis en vente le presbytère, lequel représente le seul bien immobilier patrimonial de la paroisse.

« On évoque des raisons financières. Cela semble jouer dans le même scénario que la fermeture de la cathédrale en 2014, invoquant de fausses raisons permettant ainsi de justifier leurs actions. Pendant que les différents Fonds génèrent des revenus de placement de plus d’un million de dollars par année et que la vente du grand séminaire devrait apporter à la fabrique plusieurs centaines de milliers de dollars selon les engagements de Mgr Grondin, la Fabrique décide de procéder à la vente de notre bien patrimonial qu’est le presbytère Saint-Germain », poursuit-il.

Beaucoup de questions

Dans sa lettre, Jacques Landry pose beaucoup de questions.

Le président du « Comité pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski », Jacques Landry. (Photo courtoisie)

« Qu’est-ce qui se passe? Est-ce que le nouvel économe diocésain fait de la pression auprès de la fabrique Saint-Germain pour que cette dernière se débarrasse du presbytère et recueille ainsi quelques dollars? Pourquoi il n’y a pas de règlement pour la vente du terrain de la Place des Vétérans lequel représente à lui seul une entrée de fonds de plusieurs centaines de milliers de dollars? Qu’advient-il du terrain des Ateliers Saint-Louis qui appartient à l’archevêché ? Quelle est l’urgence de tout vendre au rabais alors que plusieurs autres solutions sont à notre portée? » écrit-il.

Jacques Landry se demande ce que la Fabrique Saint-Germain pourrait bien vendre après le presbytère.

« Une partie de la cathédrale? A-t-on peur que la cathédrale s’écroule, même si des délais s’imposent pour exécuter correctement les différentes autres options du dossier? L’urgence de faire la réparation de la cathédrale est-elle réelle après que cette dernière ait bravé vents et marées? »

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Sept ans de travail

« Depuis plus de sept ans, notre Comité travaille au rétablissement de notre bien patrimonial pour notre cathédrale et le presbytère avec des activités cultuelles, communautaires et touristiques.  Nous aurions aimé avoir d’une façon plus marquante la présence d’activités cultuelles en fonction des améliorations qui ont été apportées par la fabrique Saint-Germain (assurances du bâtiment, chauffage, etc.). Malheureusement, pour le moment, cela semble difficile d’avancer dans ce dossier », déplore Jacques Landry.

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