L’amour-propre, la tendance anti-burnout
La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-StangSortir de tes tendances burnout très à la mode, comme tout changement, peut être fait en trois étapes:
- Savoir ce que tu veux réellement, en tout discernement de ce que tu valorises par rapport à ce que la société et ton entourage valorisent.
- Reconnaître la puissance intérieure qui est à ta disposition pour changer les choses. Ça fait peur, parce qu’une fois que ce constat est fait et intégré, il est ensuite impossible de te rendormir dans ton confortable déni d’autrefois.
- Confronter avec courage chacune des sphères qui requièrent une mise à jour pour refléter ta nouvelle réalité en cours de création.
En dessous de tout ce processus, il y a l’amour-propre
Attention, ne pas confondre amour-propre et confiance en soi! On peut être plein de confiance en soi pour réaliser nos rêves et le faire sans aucun amour-propre en exploitant son corps et sa santé. Visualise la vidéo pour bien illustrer cette nuance.
L’amour-propre, c’est s’aimer comme on aime un petit enfant
C’est s’occuper de soi, se protéger, se parler, s’encourager comme on le ferait avec un petit être cher.
L’amour-propre te donne la certitude que tu mérites tout ce dont ton cœur rêve profondément (important de ne pas oublier le mot discernement à l’étape 1). Sans cette fondation essentielle, il n’y aura pas beaucoup de persévérance ni même de premiers pas dans la bonne direction.
L’amour-propre est aussi la clé pour savoir que ton succès n’a pas à être conditionnel à devoir travailler trois fois plus fort que tous les autres pour l’atteindre. C’est savoir que :
- Oui, tu mérites de dormir huit heures par jour;
- Oui, tu mérites d’être tenu à des attentes réalistes et atteignables au travail;
- Oui, même les figures d’autorité dans ta vie te doivent le respect;
- Oui, tu as le droit d’être imparfait et faire des erreurs sans t’en vouloir pendant des jours;
- Oui, tu as besoin de te reposer en cas d’événement difficile ou d’épuisement professionnel.
Rien de tout cela n’est réservé qu’aux autres!
Ça peut sembler attrayant, mais voici ma clause de mise en garde
Je t’avertis tout de suite, l’amour-propre n’a pas de limite. C’est donc un engagement colossal d’embarquer dans cette aventure. Il deviendra de plus en plus impossible pour toi de laisser passer les situations qui te « glissaient sur le dos » avant.
En t’aimant, tu vas te demander pourquoi tu t’assujettis à ces situations, pourquoi tu te places dans ces environnements-là et pourquoi tu t’entoures de personnes qui te drainent. Dans ce cheminement, c’est sans rancune, avec amour même, que tu acceptes et que tu laisses aller des parties autrefois importantes dans ta vie ou des parties déterminantes de ton identité.
Laisser aller tout ça, c’est beaucoup plus de deuil et de conversations difficiles que je n’aurais pu l’imaginer
Voilà, tu es averti!
Du côté positif, toute action ou décision prise par amour-propre, sera positive à long terme. À court terme, c’est possible que ça cause des frictions, du deuil, de la confusion chez ceux qui étaient habitués à te voir opérer autrement.
Sache aussi que ces changements te rapprochent inévitablement de ceux qui sont capables et heureux de te voir t’épanouir, augmenter tes standards et être un peu plus toi-même chaque jour. S’entourer ainsi nourrit une spirale vertueuse qui t’encourage à aller dans la bonne direction pour toi.
Écris-moi au [email protected] si cela te fait réagir et tu sens que tu as un travail à faire à ce niveau.
Ça affecte toutes les sphères de ta vie et franchement, je ne vois pas de travail plus important que celui-là. Je t’aide à construire les fondations solides pour vivre une vie gratifiante et saine, libre de tendances burnout. C’est peut-être avant-gardiste, mais essaie-le! L’amour-propre est un style tout à fait naturel qui t’ira comme un gant.
Visite mon site web tamararoystang.com/fr pour plus d’info sur mes offres. Tu comprends l’anglais? Suis-moi sur Instagram pour plus de contenu comme celui-ci!
Consultez les chroniques l’étincelle et le burnout dans la section chronique du Journal Le Soir