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Andrée-Anne Parent : une professeure en mouvement à l’UQAR

90 étudiants au baccalauréat en kinésiologie depuis son lancement
Andrée-Anne Parent est professeure en kinésiologie. (Photo courtoisie Stéphane Lizotte)

Andrée-Anne Parent est la toute première professeure en kinésiologie de l’UQAR. Sous son impulsion, le programme de baccalauréat a pris son essor avec la formation de ses premières cohortes et l’adhésion de plusieurs partenaires du milieu. Portrait d’une kinésiologue au dynamisme contagieux.

C’est au début de l’année 2019 que la professeure Parent s’est jointe à l’UQAR.

« Je ne connaissais pas trop l’Université, mais j’étais motivée à obtenir le poste. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de pouvoir lancer un nouveau programme de baccalauréat. En plus, cela coïncidait avec l’ouverture du Complexe sportif Desjardins à deux pas de l’UQAR. Avec le recul, je peux dire que ces dernières années ont passé vraiment vite », observe-t-elle.

L’Université du Québec à Rimouski a accueilli quelque 90 étudiants au baccalauréat en kinésiologie depuis son lancement, à l’automne 2019, grâce à une extension du programme de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Entre-temps, une Clinique universitaire d’enseignement et de recherche en kinésiologie a démarré ses activités au Complexe sportif Desjardins de la Ville de Rimouski et deux professeurs se sont joints à Mme Parent, soit Mathieu Tremblay et Félix-Antoine Savoie.

« Dès son arrivée, la professeure Andrée-Anne Parent a déployé toutes ses énergies pour faire de la kinésiologie une formation rayonnante à l’UQAR », observe le professeur en sciences de la santé Frédéric Banville. « À voir son implication comme directrice de module, dans la dispensation de plusieurs cours de même qu‘à la clinique universitaire de kinésiologie, force est de constater qu’elle a réussi son pari! »

Terrain et pratique

La kinésiologie est une science qui utilise le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. L’approche par compétences teinte grandement l’enseignement de la professeure Parent. « La kinésiologie est une formation très axée sur le terrain et la pratique », souligne-t-elle.

« D’ailleurs, le baccalauréat comporte trois stages lors desquels les étudiantes et les étudiants font de l’observation en salle d’entraînement, puis prennent en charge une clientèle issue de la communauté de l’UQAR et, enfin, sont accueillis dans une organisation qui emploie des kinésiologues. »

Des partenariats ont d’ailleurs été établis avec plusieurs organisations afin qu’elles accueillent des finissants en kinésiologie. Parmi ces partenaires, mentionnons Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent (anciennement l’URLS), l’équipe de hockey l’Océanic, le Manoir des générations et plusieurs cliniques de santé de la région.

L’UQAR compte l’Océanic parmi ses partenaires pour accueillir des finissants en kinésiologie. (Photo courtoisie Iften Redjan-Folio Photo)

« La professeure Parent a montré beaucoup de leadership dans les partenariats qu’elle a créés avec les partenaires du milieu », poursuit le professeur Banville. « Par ailleurs, le soutien qu’elle offre aux étudiantes et aux étudiants du programme, aux personnes chargées de cours, au personnel de soutien et au corps professoral est d’une grande qualité. Elle est vraiment très engagée dans tout ce qu’elle entreprend. »

Être créatif et s’adapter aux besoins

Titulaire d’un doctorat en biologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Andrée-Anne Parent a consacré sa thèse de doctorat aux réponses physiologiques en milieu extrême. La professeure originaire de L’Assomption a auparavant réalisé une maîtrise et un baccalauréat en kinésiologie à l’UQAM et à l’Université de Montréal.

Avant de choisir la kinésiologie, Andrée-Anne Parent a hésité entre la médecine et le génie.

« En fait, je m’intéressais beaucoup à l’entraînement des astronautes et à la microgravité. Or, comme la kinésiologie offre un continuum complet, allant de la réadaptation à la performance en passant par la promotion de l’activité physique, je me suis rendu compte que c’est cela qui m’intéressait. Et particulièrement le fait qu’il s’agit d’un domaine où il faut être créatif et s’adapter aux besoins et aux aptitudes de chaque personne. »

Le souci de s’adapter aux besoins de la clientèle est au cœur de l’enseignement de la professeure Parent.

« Il est important que les programmes que les étudiantes et les étudiants proposent collent à la réalité des personnes qui les consultent. Par exemple, si leur cliente ou leur client a l’habitude de promener son chien, on peut utiliser ce moment pour l’amener à être plus actif dans sa marche. La clé, c’est de miser sur ce que la personne aime faire. »

Solutions novatrice

Sur le plan de la recherche, la professeure Parent s’intéresse aux réponses cardiorespiratoires en milieu extrême, comme l’Antarctique.

Andrée-Anne Parent apprécie grandement la proximité qu’on retrouve à l’UQAR, particulièrement sur le plan humain. (Photo courtoisie UQAR)

« Mes travaux de recherche portent sur le développement de solutions novatrices pour la préparation physique, l’amélioration de la performance humaine et le développement de la télémédecine en environnement extrême », résume la kinésiologue qui fait partie du groupe de recherche BORÉAS.

Adepte de randonnée, de paddle board, de ski de fond, de course, de surf et de Zumba, Andrée-Anne Parent apprécie grandement la proximité qu’on retrouve à l’UQAR, particulièrement sur le plan humain.

« Quand je vais me chercher un café, ça peut me prendre 15 minutes! Je croise beaucoup de gens avec qui je jase informellement pour faire avancer des dossiers. Le contact humain est très présent à l’UQAR et cela la démarque des autres universités », conclut madame Parent.

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