Presbytère Saint-Germain : réaction d’une ex-Rimouskoise

Une ancienne résidente de Rimouski, Marie-Suzanne Joubert, réagit à la mise en vente de presbytère et elle invite les décideurs à suivre l’exemple de la paroisse où elle réside, L’Acadie, située à Saint-Jean-sur-Richelieu sur la rive-Sud de Montréal.

La municipalité et la paroisse faisaient face au même dilemme que Rimouski. Finalement, l’église a abandonné ses magnifiques bâtiments voués à l’abandon et à la fermeture.

« Je suis allée visiter ces trésors d’architecture en fin de semaine et j’ai jasé pendant plus de quatre heures avec la personne qui a tout fait pour sauver l’église et le presbytère. Elle a réussi son pari en parvenant à rénover l’intérieur et l’extérieur du presbytère et ensuite l’extérieur de l’église. Elle a créé des activités pour attirer les gens, des autobus complets vont visiter et ainsi elle amasse du financement supplémentaire. La prochaine étape sera la réfection de l’intérieur de l’église », raconte madame Joubert.

La Ville propriétaire

Les gens ont leurs mariages, baptêmes, funérailles ainsi que la messe du dimanche, même si le tout appartient maintenant à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

« Ça serait bien que la Fabrique de Rimouski suive cet exemple. C’est tellement désolant de voir l’histoire de Rimouski s’en aller de cette manière », déplore celle qui envisage revenir vivre à Rimouski dans deux ou trois ans. 

De l’intérêt pour le presbytère

Responsable de la vente, le courtier immobilier Simon Bélanger, de Via Capitale Horizon, confirme que l’intérêt est grand pour le presbytère Saint-Germain de Rimouski.

« L’intérêt est très fort. Nous avons eu de très belles visites de gens intéressés qui se disent impressionnés par l’intérieur du bâtiment », commente-t-il.