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Chasse et pêche

Récolte d’un orignal trophée dans la réserve de Rimouski

La date du 9 octobre demeure inoubliable pour le groupe de Hugues Raymond
Les huit membres du groupe prennent une pose autour du chasseur « vedette » David Barbeau; dans l’ordre, Pierre Lafontaine, Laurent Lafontaine, Charles Diotte, leur porte-parole Hugues Raymond, Vincent Robert, David Barbeau, Danyel Dessureault et Roger Gauthier. (Photo courtoisie Hugues Raymond)

Les membres d’un groupe de huit chasseurs ont vécu un « séjour de chasse de l’orignal exceptionnel » dans la réserve faunique de Rimouski, selon leur porte-parole, Hugues Raymond.

Le groupe a pu prélever ses deux orignaux, dont le plus imposant arborait un panache d’une largeur de 61 ¾ pouces. Ils en étaient à leur sixième expédition, en autant d’années, dans cette réserve du réseau de la SÉPAQ, reconnue pour la densité de son cheptel orignal.

Un déclin du troupeau observé depuis les dernières années, ne semble toutefois pas influencer la qualité des prélèvements cette année.

La période de chasse et le nombre de groupes font l’objet d’une réduction importante afin d’assurer la pérennité du troupeau et conséquemment, de maintenir une chasse de qualité, et une qualité de chasse.

De séjour en plan américain, avec l’avènement de la Covid, les partenaires du groupe de Hugues Raymond sont passés en plan européen, avec les services d’un guide.

Cette baisse de la population d’orignaux se retrouve dans tous les territoires fauniques organisés au sud de Rimouski et dans la zone 2 Bas-Saint-Laurent.

Des modifications au plan de chasse 2022 de la réserve étaient déjà prévues depuis deux ans, afin de réduire la pression sur le cheptel.

En 2020, les guides avaient témoigné d’un déclin du plus grand des cervidés, et d’un débalancement du ratio mâles-femelles. Ils observaient moins de grands mâles « panachés » de 50 à 60 pouces.

Moins de groupes !

La « Rimouski » avait donc dû modifier son plan de chasse dès 2022 en retranchant 25 groupes doubles de six chasseurs, soit la moitié des forfaits de ce produit, qui permettaient le prélèvement d’une femelle et d’un mâle.

En éliminant ces 25 groupes doubles, du coup, la réserve réduisait la forte pression sur les grands « bucks », surtout prélevés au début de septembre. Une solution de gestion soutenue en pus par une saison de chasse écourtée d’un mois, comme cette année, du 13 septembre au 14 octobre 2023.

Hugues Raymond et l’auteur de cette récolte record, David Barbeau, affichent un large sourire après le prélèvement à succès de ce grand mâle orignal trophée au panache large de 61 ¾ pouces. (Photo courtoisie Hugues Raymond)

La chasse tardive qui suivait normalement la période régulière jusqu’à la mi-novembre, avait été abolie, protégeant ainsi plus de femelles en état de reproduction.

Sur les traces du grand mâle

La date du 9 octobre demeure inoubliable pour le groupe de Hugues Raymond, qui à ce moment, avait prélevé le plus imposant orignal enregistré à ce moment dans la « Rimouski ».

Ça se passait dans la zone 13, comprise dans le territoire du Lac Rimouski. Hugues accompagnait son partenaire David Barbeau.

« Nous avions repéré des signes impressionnants du passage de ce mâle, beaucoup de pistes fraîches et des arbres renversés. Nous étions sur ses traces à la chasse fine. Le « buck » était accompagné d’une femelle. David a ciblé le grand mâle avec succès. En plus du panache exceptionnel, l’animal éviscéré pesait 895 livres. Mais il faisait sûrement 200 livres de plus avant le début du rut », estime l’entrepreneur de Gracefield, dans la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, dans l’Outaouais, et aussi amateur de la chasse du cerf depuis 12 ans.

La qualité des installations, les chances élevées de récolte, le succès de chasse et le professionnalisme de certains guides chevronnés comme Fred Soucy, Marco Chabot et Bernard Rioux, motivent le choix du groupe.

« Ils nous ont guidés au cours de nos six années de chasse dans la réserve faunique de Rimouski. Et depuis trois ans, notre guide attitré est Bernard Rioux », conclut Hugues Raymond, qui souhaite y retourner l’an prochain.

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