La mesure d’expulsion visant le Pistolois Simon Croz suspendue
Bonne nouvelle pour l’ex directeur général du Cinéma Paralœil de Rimouski, Simon Croz, alors que la mesure d’expulsion qui le vise est suspendue par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).
Dans une publication sur Facebook, le principal intéressé a lui-même annoncé les récents développements dans ce dossier.
Simon Croz dit avoir appris le 19 octobre que sa demande de Résidence Permanente (RP) était jugée conforme. Il pourrait donc s’agir d’une question de mois avant qu’il ne la reçoive.
L’ancien directeur général du Paralœil a fait une demande de Permis de Travail Ouvert (PTO) le 24 septembre. Celle-ci a été classée « urgente » suite à l’intervention du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques Maxime Blanchette-Joncas.
« Le PTO c’est la clef pour retrouver mon statut, mon NAS et peut-être même mon Assurance Emploi avec effet rétroactif. Ce sera également le point de départ d’une nouvelle aventure professionnelle… voyons voir ce que l’avenir me réserve », écrit Simon Croz.
De son côté, Maxime Blanchette-Joncas se dit soulagé que la mesure d’expulsion visant Simon Croz ait été suspendue par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), mais souhaite ardemment que le ministère fédéral se ressaisisse et mette un terme à ce long processus qu’il qualifie « d’inhumain ».
« Le 31 octobre, ça va faire six mois qu’on a retiré à M. Croz son statut juridique. Ça veut dire pas d’emploi, pas de revenu et pas d’assurance-maladie. Mais après plusieurs interventions de mon équipe et moi-même auprès du cabinet du ministre Miller, le soleil point enfin entre les nuages », commente le député.
La campagne #UnisPourSimon, lancée par le bloquiste, est toujours active sur les réseaux sociaux.