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« Et s’ils savaient »: un livre 100% rimouskois de Brigitte Therrien

Rencontre avec l'autrice et discussion avec l'illustratrice Laurie Forest Lechasseur
L’autrice Brigitte Therrien et son roman « Et s’ils savaient » (Photo courtoisie + Photo journallesoir.ca)

Un livre 100% rimouskois fait maintenant partie de la collection de la réputée maison d’édition de littérature jeunesse Soulières Éditeur. L’autrice rimouskoise Brigitte Therrien nous parle de son tout premier roman « Et s’ils savaient… ».

L’histoire met en lumière un groupe d’adolescents de 15 à 17 ans qui se rend à un camp sur l’Île Saint-Barnabé. Un roman d’aventure au rythme qui s’accélère au fil de la narration

« C’est aussi un roman miroir dans lequel les jeunes se découvrent entre eux et sur le plan personnel. C’est vraiment une quête d’identité pour chacun d’eux. N’importe quel ado va se reconnaitre là-dedans, parce que les personnages traversent des périodes charnières dans la vie d’un jeune, comme le premier amour, la première déception amoureuse, le premier rapport sexuel. Le livre pose des questions essentielles qui vont parler à tous les ados et la morale c’est d’assumer qui on est », élabore Brigitte Therrien.

Brigitte Therrien et son roman « Et s’ils savaient » (Photo courtoisie Brigitte Therrien – Facebook)

Les lecteurs Rimouskois trouveront dans « Et s’ils savaient… » des références qui les ramèneront dans le décor de leur ville natale et qui leur évoqueront ce sentiment de bien-être unique, de profond confort et de familiarité que seule la Maison peut engendrer.

« J’y ai implanté des lieux familiers aux Rimouskois comme La Brûlerie et la Cantine de la gare, alors j’ai fait ça très local. Ça fait toujours du bien de se reconnaitre. Le livre nous permet aussi de se promener sur l’Île Saint-Barnabé comme si on y était. J’ai ajouté une carte de l’île dans le livre afin qu’on puisse suivre les jeunes dans leur aventure. Ceux qui connaissent bien l’île sauront s’y retrouver facilement. J’y suis allé me promener quelque fois pour vraiment respecter l’esprit de l’île », explique l’autrice.

La carte de l’Île Saint-Barnabé (Photo journallesoir.ca)

Illustratrice rimouskoise

En plus d’avoir été écrit par une autrice rimouskoise et publié par un éditeur rimouskois, c’est une illustratrice de chez nous qui a créé la page couverture du volume, soit Laurie Forest Lechasseur.

Aujourd’hui installée à Montréal, Laurie est déjà en train de s’imposer comme une illustratrice prometteuse, elle qui ne pratique le métier que depuis un an sous le nom d’artiste Lulune.

Laurie Forest Lechasseur, alias, Lulune, dans son atelier (Photo courtoisie)

« Pierre Labrie (Soulières Éditeur) est venu me chercher à Montréal pour faire la page couverture sans savoir que j’étais native de Rimouski, alors ça été une belle surprise! C’est un honneur pour moi d’avoir participé à la création d’une œuvre de chez nous. Ça me ramène vraiment à mes racines », se réjouit-elle. « C’est sûr que ma passion, c’est d’illustrer des livres pour les plus petits, mais là ça m’ouvre une nouvelle porte. C’est excitant de penser à ce que je pourrais faire maintenant, peut-être même éventuellement écrire des livres pour les ados moi aussi », ajoute-t-elle.

La quatrième de couverture (Photo courtoisie Brigitte Therrien – Facebook)

La passion d’écrire

L’autrice Brigitte Therrien mentionne qu’elle n’avait aucun plan de publication au moment d’écrire ce premier roman, elle qui avait déjà publié trois livres pédagogiques avec les Éditions de l’Envolée dans le cadre notamment de sa carrière d’enseignante. La publication de « Et s’il savaient… » relève donc d’un heureux concours de circonstances initié par le plaisir d’écrire de l’autrice.

« Je l’ai fait par passion, parce que j’adore écrire et parce que ça me fait vivre tellement d’émotions! De reprendre un texte pour le peaufiner et réinventer l’histoire ou les personnages, c’est d’abord un trip personnel, une expérience émotionnelle que je m’offre. Pour moi, être publiée, c’était un rêve. J’y ai toujours cru, mais je n’aurais jamais imaginer que mon premier roman, que j’ai commencé à écrire en 2013, allait être édité. Même s’il ne l’avait pas été, je n’ai jamais l’impression de perdre mon temps avec l’écriture parce que ça me fait du bien et ça me fait apprendre, sur moi-même et sur plein de sujets », conclut Brigitte Therrien.

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