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Urgence de Rimouski: les infirmières de retour au travail

Des lits ont été réouverts dans divers départements
Du personnel infirmier de l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski. (Photo courtoisie)

Le personnel infirmier de l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski était de retour, ce matin (mardi), suite à une décision rendue par le Tribunal administratif du travail (TAT). Toutefois, la journée de pression de lundi a permis la réouverture de certains lits à l’étage.

Les infirmiers et infirmières du département des urgences du centre hospitalier rimouskois ont tenu lundi un « sit-in » d’une journée complète.

En refusant de se mettre au travail dès 8h le matin, ils souhaitaient obtenir certains gains auprès de la direction, dont la réouverture de lits à l’étage, alors que le taux d’occupation des civières atteignait 200% aux urgences.

Les syndiqués ont comparu vers 14h30 lundi devant le TAT, qui a rendu sa décision à la fin du quart de travail diurne.

« Bien que la juge se soit exprimée sur la nature inquiétante de la situation à l’urgence de Rimouski, on ne peut pas se soustraire à la Loi, donc on a eu une ordonnance de retour au travail. Toutefois, elle a été émise vers 17h15 alors que le quart de jour était terminé et que le personnel en soins qui était prévu en soirée avait repris le travail », indique la présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent, Joannie Dubé.

La présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent, Joannie Dubé. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Réouverture de lits, une solution temporaire

Bien que la présidente syndicale déplore l’absence d’interaction avec la direction en lien avec le « sit-in », elle précise que certains gains ont été faits pour la qualité des soins aux urgences de l’Hôpital régional de Rimouski.

« Personne n’est venu nous voir. On a été interpellé directement par le TAT. Suite à ça, les gestionnaires nous ont informé qu’il y avait une réorganisation dans les départements et que des lits allaient être réouverts. Il va falloir suivre le situation de près, parce que c’est du long terme qu’on veut. On ne veut pas juste mettre un plaster pour que ça recommence la semaine prochaine », lance-t-elle.

Joannie Dubé ajoute que d’autres moyens de pression pourraient être entrepris à court et moyen terme.

« Il va falloir bouger de nouveau, mais on n’a pas nécessairement planifié quoi que ce soit pour le moment. On part en grève la semaine prochaine, donc on va voir au fur et à mesure puisqu’il y a peut-être d’autres stratégies à mettre en place si ça perdure. »

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