Hyperstimulé au quotidien
Dans la dernière chronique, je t’ai parlé d’un cours de méditation silencieuse de 10 jours que j’ai pris pour la première fois, il y a quelques années. Je traitais de relâchement d’émotions, mais à présent je veux l’utiliser pour le sujet de l’hyperstimulation.
Vivre 10 jours à méditer 10 heures par jour sans parler avec quiconque, sans échange de regards avec personne, sans lecture, sans téléphone, sans papier, sans crayon… ça peut sembler extrême.
Je t’explique mon point de vue là-dessus dans la partie vidéo.
Entre ton quotidien et celui du moine, quel mode de vie est extrême?
Lequel des deux ressemble le plus au degré de stimuli dans lequel le cerveau humain a évolué? Nous ne sommes pas faits pour le degré de stimuli que nous amènent nos appareils mobiles, nos horaires chargés et nos exigences élevées.
On pense en accomplir plus chaque semaine, mais il nous manque cruellement de temps d’intégration, de traitement de toute cette information et, on va se le dire, de paix intérieure.
Le fait de vivre quelques jours de l’autre côté du spectre m’a permis de faire un choix plus éclairé sur mes habitudes; de trouver mon degré de modération personnel. J’avais déjà une partie du sevrage de fait après tout!
Si cette expérience t’intéresse, va au https://suttama.dhamma.org/ pour voir où je suis allée.
Sans avoir à vivre comme un moine pendant 10 jours, voici quelques questions à te poser.
- Quel est ton moyen d’évitement favori? (Écrans, travail dans mon cas)
- Quand tu le fais, qu’est-ce que tu évites? (Émotions, constats difficiles à admettre)
- Quand tu te rends compte que tu abuses de ces bonnes choses, que ressens-tu si tu t’arrêtes vraiment et que tu portes attention à tes sensations physiques pendant 2 minutes? (C’est moins pire que tu le penses!)
D’ailleurs, on se rend bien souvent compte que ce qu’on évite à tout prix, c’est exactement la chose qu’on doit ressentir et qui nous fera du bien à long terme.
Ressentir et accepter une émotion négative est, en fait, une expérience positive. Alors ce qui rendrait l’expérience négative serait plutôt de la fuite de l’inconfort.
OK Tamara, mais pourquoi prioriser ça parmi toutes les choses que j’ai à faire?
Premièrement, être moins sur stimulé n’implique pas de rajouter quelque chose de strict et rigide à ton horaire, bien au contraire. C’est de créer l’espace pour les moments simples de la vie.
Ça vaut la peine de se prêter à l’exercice, parce que moins tu évites, plus tu entres en contact avec toi-même, avec l’étincelle à l’intérieur de toi. Plus tu entres en contact avec cette partie de toi, moins tu pourras tolérer de diverger de ton chemin et plus tu vivras une vie alignée avec tes valeurs.
La magie derrière la sagesse intérieure implique la compréhension de ce dont on a besoin, quand et comment. Vient avec cela une connaissance indéniable : si ta vie n’est pas telle que tu la désires, tu détiens le pouvoir de la changer.
Alors, à quel(s) engagement(s) peux-tu renoncer pour faire de la place à ton étincelle intérieure?
Si tu veux amener ta démarche au prochain niveau, c’est ici :
J’en ai parlé lors de ma dernière conférence et je te l’annonce à toi aussi : Je lance une communauté qui se suivra pendant trois mois à partir de janvier dans le but d’intégrer plus de douceur dans nos vies.
Le concept : Yoga, intro à la méditation, coaching en groupe, en formule hybride et très peu contraignant pour ton horaire de personne occupée. Une occasion en or de t’entourer de gens qui valorisent leur paix intérieure et de bénéficier des apprentissages du groupe autant que de ton coaching individuel. Pour les détails, va au www.tamararoystang.com/fr ou écris-moi au [email protected].
Pour découvrir les autres chroniques de Tamara, consultez la section chronique du Journal Le Soir