Actualités > Éducation > Amqui : du téléenseignement pour contrer la grève des profs
Éducation

Amqui : du téléenseignement pour contrer la grève des profs

Pour brimer le droit de grève de son personnel
Les enseignants du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) se sont réunis, ce mardi midi, devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées. (Photo courtoisie)

(Par le SERM-CSQ) Les enseignants du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) se sont réunis, ce mardi midi, devant le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, tout près de l’école secondaire Armand St-Onge d’Amqui, afin d’afficher une bannière pour souligner tout le mépris qu’a exprimé l’employeur à leur endroit lors de la grève du 6 novembre. .

Sur la bannière, on peut lire « Félicitations au Centre de services scolaire des Monts-et-Marées. Seul CSS au Québec à recourir au téléenseignement pour brimer le droit de grève de son personnel ».

En effet, après la fin de la grève légale du personnel enseignant du secondaire à 10h30, le CSS des Monts-et-Marées est le seul à avoir basculé en téléenseignement pour le reste de la journée.

« Avec une telle décision de la part du Centre de services des Monts-et-Marées, nous pouvons voir toute la valeur qu’il accorde aux droits du personnel enseignant et à la qualité des services. Tous s’accordent pourtant, un enseignement en présence s’avère beaucoup plus efficace que l’enseignement à distance », a fait savoir Jean-François Gaumond, président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis.

Selon le syndicat, en plus de réduire la qualité des services aux élèves, le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées porte atteinte aux conditions de travail justes et équitables qu’il doit offrir à son personnel.

Par ailleurs, il contrevient à la Loi sur l’instruction publique comme il n’a pas déposé de projet pilote pour l’enseignement à distance.

Des représailles

« De notre point de vue, c’est clairement des représailles pour avoir exercé notre droit de grève. L’année dernière, nous avons vécu une grève des chauffeurs d’autobus et les parents d’enfants du CSS ont dû s’occuper d’amener leur enfant à l’école. Nous ne comprenons pas pourquoi ce serait deux poids, deux mesures. En pleine période de pénurie où le CSS tente d’attirer des gens de l’extérieur, il envoie un message clair quant à la qualité du traitement qu’il réserve à ses profs » conclut Jean-François Gaumond du SERM-CSQ

Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis représente les quelque 1 500 membres des centres de services scolaires des Monts-et-Marées et des Phares.

Facebook Twitter Reddit