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Éducation

Pause forcée pour l’école d’immersion en langue française

Diminution des familles d'accueil pour les étudiants de l’Université Western
L’école d’immersion en langue française anime Trois-Pistoles en été depuis 1932. (Photo courtoisie)

L’école d’immersion française de Trois-Pistoles suspend ses activités et ne recevra pas d’étudiants en 2024.

La diminution des familles d’accueil pour les étudiants de l’Université Western, en Ontario, ce explique cette décision. D’une centaine avant la pandémie, son nombre est passé à une vingtaine aujourd’hui.

La Ville de Trois-Pistoles se dit déçue de la suspension temporaire des activités annoncée récemment. Le conseil municipal demeure convaincu qu’une collaboration étroite avec l’Université Western est la meilleure voie pour trouver une sortie de crise qu’on souhaite aux bénéfices des deux partenaires.

Le maire Philippe Guilbert mentionne « qu’il faudra se relever les manches et maintenir le lien avec nos familles hôtesses et les partenaires d’ici à la reprise des programmes », ce sur quoi il demeure confiant quant à un retour à la normale en 2025.

En 2020, en raison de la pandémie, les activités de l’école d’immersion avaient également été suspendues.

Revoir le financement

Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, déplore la mise sur pause pour un an de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles par l’Université Western Ontario en 2024.

Kathy Asari, directrice de l’école d’immersion française de Trois-Pistoles, Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques et Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles. (Photo courtoisie)

« L’École d’immersion française de Trois-Pistoles est une institution implantée dans notre communauté depuis 90 ans. C’est la plus ancienne école d’immersion française en Amérique du Nord, ce n’est pas rien! Déjà, l’hiver dernier, on a annoncé la fermeture de l’école de francisation Rivière-du-Loup. Il faut se réveiller et revoir le financement de ces établissements importants pour nos communautés et pour l’enseignement du français », insiste Maxime Blanchette-Joncas.

Le député Blanchette-Joncas a sollicité une rencontre dans les meilleurs délais avec les représentants de l’Université de Western Ontario pour échanger sur la situation.

Rappelons qu’il s’agit de la plus vieille école du genre du Canada, implantée en 1932, et que ses activités génèrent des retombées économiques et sociales importantes pour l’ensemble du milieu.

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