Le voile du déni
La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-StangUn ami m’a dit qu’il appréciait beaucoup mes chroniques, mais qu’il avait arrêté de les lire par peur de trop s’identifier.
Je lui ai souri et lui ai dit que je serai toujours là pour lui, déni ou pas. Le déni, quel sujet vaste! Ne dit-on pas que le subconscient est le maître de nos actions? Je me demande parfois si la majorité de nos réalités individuelles se retrouvent dans le déni de notre psyché. Mais sommes-nous réellement dans le déni quand on a pris conscience de notre déni?
Le déni constitue un excellent outil de survie. On nie nos besoins pour se sortir d’une situation difficile, on nie nos désirs en situation d’impuissance et on nie la réalité quand une vérité inconfortable nous forcerait à mettre en œuvre un changement de trop grande envergure dans nos vies.
Avec parcimonie et de manière temporaire, on pourrait le voir comme un ami, mais au niveau de l’accomplissement et la réalisation de soi, c’est l’ennemi sournois numéro un.
Le déni est puissant et peut nous mener à des distances impressionnantes de notre authenticité. En même temps, son voile n’est qu’à un questionnement d’être complètement transparent.
Si tu étais pour améliorer ta situation, qu’est-ce que ça impliquerait? Souvent, on se sent impuissant alors on choisit le déni et le mode survie. La réalité, parfois dure à accepter, c’est qu’on possède le pouvoir de changer nos circonstances. Nous n’avions simplement pas la force ou le courage pour poser les gestes nécessaires à cause des implications subséquentes.
Des ingrédients essentiels
Confiance, courage, pardon, compassion représentent les ingrédients essentiels pour sortir du déni et vivre une vie alignée avec nos valeurs.
• Aie confiance en ta capacité à affronter ce qui se cache sous la surface de ton égo et en la possibilité que quelque chose de plus beau t’attende de l’autre côté.
• Aie le courage de te poser les vraies questions. Dans quelles sphères de ta vie te sens-tu en mode survie?
• Pardonne-toi de ne pas avoir eu le courage d’agir plus tôt. Tu devais l’essayer pour le savoir.
• Aie de la compassion pour la partie passée de toi ainsi que pour la version actuelle de toi qui vit les bouleversements de nouvelles réalisations.
Mon parcours spirituel me porte à croire que l’épanouissement de soi est une série de désapprentissages. Il s’agit de lever, une à une, les couches de déni, d’identités, de croyances, de paraître qui forment notre égo en grandissant.
Aussi attachant qu’il soit, on doit se permettre de se détacher de ce personnage qui nous sert de parure pour découvrir notre vraie nature. C’en est une tellement plus multidimensionnelle, une nature qui ne peut pas être classifiée dans une boîte.
Question de survie
Grandir c’est beaucoup une question de survie. Je parie que tu as un pied dans la survie et un pied dans l’accomplissement. Pour consolider ton encrage du second côté, il est impératif de t’alléger de ces réflexes de survie pour fondre tranquillement dans une vie qui a le potentiel d’être plus douce et abondante, si tu le permets.
Une fois que tu sais que tu es dans le déni, son emprise sur toi est mince. Bientôt, tu n’auras d’autre choix que de prendre action et c’est merveilleux ainsi!
Je te propose une communauté de personnes qui ont pris conscience d’un besoin de changement dans leur vie. Le petit groupe se suit pendant 3 mois sur un parcours vers une vie plus douce et spacieuse, tout en intégrant une introduction simple au yoga et à la méditation.
Ce programme très accessible pour les personnes occupées s’appelle l’Anti-résolution. On débute en janvier et les places sont limitées, alors profite de l’offre lève-tôt avant le 2 décembre!
Plus on se connecte soi-même, moins nous avons de capacité à nier. Est-ce une faiblesse parce que cela demande des réajustements? Moi, je le vois comme une force : être tenu à un standard élevé d’authenticité et de respect de son corps.
Pour découvrir mes autres chroniques, consultez ma section dans le Journal Le Soir!