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Aide d’urgence aux PME: le Bloc demande un délais de paiement

Le chef Yves-François Blanchet a rencontré le milieu des affaires rimouskois
Le chef du Bloc Yves-François Blanchet à Rimouski (Photo journallesoir.ca)

À la lumière des inquiétudes exprimées par « des milliers » d’entrepreneurs, le chef du Bloc Québécois Yves-François Blanchet demande à Ottawa d’accorder un délais d’un an aux PME du Québec pour rembourser les sommes versées dans le cadre du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC). Son parti propose aussi l’instauration de certaines modalités de paiement.

« Le consensus est assez large entre les différentes chambres de commerce: ils demandent une prolongation d’un avant de payer. Nous on propose aussi des modalités: au lieu de payer le tout dans un an, il est possible d’étaler la somme sur 12 mois, de manière à baisser la pression sur les entreprises. On souhaite aussi qu’il y ait un interlocuteur, parce que ce n’est pas la job d’une banque, donc le prêt est garanti, de gérer un programme gouvernemental », souligne le chef bloquiste.

Yves-François Blanchet ajoute que si le gouvernement fédéral ne prévoit aucune mesure avant le 31 décembre, date limite pour rembourser les prêts, des « milliers d’entreprises risquent de fermer » et Ottawa devra « assumer les 40 000$ prêtés à chacune d’elles ».

« Sur le plan économique, c’est épouvantable: ça diminue l’offre de produit, donc ça a un effet inflationniste et en plus ça a un effet accélérateur sur une vraisemblable récession. On dit au gouvernement: ce n’est pas un enjeu partisan, c’est un enjeu économique fondamental. »

Yves-François Blanchet prend la parole devant des gens du milieu des affaires rimouskois (Photo journallesoir.ca)

Une aide d’urgence pour les médias

Par ailleurs, le chef du Bloc demande au gouvernement fédéral d’agir pour la survie des médias régionaux, alors que les coupures à Bell Media et TVA dans les derniers mois ont causé la perte de près d’une vingtaine d’emplois dans l’Est-du-Québec.

« À très court terme, certaines entreprises doivent avoir accès à du capital de survie, puisqu’il y en a qui vont fermer ou faire d’autres mises à pied. Dans la région ici, il y a trois types d’espèces en voie de disparition: des espèces maritimes, des pêcheurs et des journalistes. Il faut absolument que le gouvernement dégage rapidement des sommes, des chèques », lance le chef Yves-François Blanchet.

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