L’Opération Panache en est à 500 infractions à la faune
Durant l’orignal avec arme à feuL’Opération Panache en est maintenant à 500 infractions relevées parmi les 6 500 individus rencontrés lors de la récente période de la chasse de l’orignal à l’arme à feu dans les zones 1 Gaspésie et 2 Bas-Saint-Laurent.
Une centaine d’agents de la protection de la faune avaient été déployés dans l’Est-du-Québec, appuyés d’agents de la SQ, afin d’abord de sensibiliser les chasseurs au double abattage, notamment.
Quelque 250 dossiers d’enquêtes avaient alors été ouverts, comme nous le précisait en entrevue le porte-parole des agents de protection de la faune, le lieutenant Sylvain Marois.
275 000$ d’amendes
Depuis les dernières semaines, les enquêteurs ont poursuivi leurs investigations, de sorte qu’on parle maintenant de 500 infractions pour un total de 275 000 $ d’amendes.
Parmi ces infractions, on relève des doubles abats et même un triple abat d’orignaux par un même chasseur, de possession illégale de gros gibier, d’armes à feu chargées sur des VTT, ou à bord de véhicules moteurs.
Faits surprenants, plusieurs dossiers concernent des chasseurs qui s’adonnaient à leurs activités, mais sans être en possession d’un permis réglementaire de chasse de l’orignal.
Les agents de la protection de la faune ont constaté que les chasseurs en infraction s’adonnaient à la chasse loin de leur résidence ou dans la les forêts environnantes de leur village.
Sept armes à feu ont été saisies ainsi que 43 orignaux, remis à des organismes communautaires.
Collaboration du public
L’Opération Panache avait reçu 85 signalements du public, et en une seule semaine seulement. « Les gens prennent leur rôle au sérieux de protéger la faune et ils ne se gênent plus pour appeler », commente le lieutenant Marois.
Alors que la chasse du cerf se poursuit dans la plupart des zones jusqu’au 26 novembre et prend fin ce 19 novembre dans les zones 1 et 2 Est, le public peut signaleur toute infraction à la faune auprès de SOS Braconnage, au 1 800 463-2191, 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Braconner, c’est voler le patrimoine naturel de tous les Québécois.