Projet sur l’avenue Ross: malentendu avec la Ville de Rimouski
Le maire de Rimouski, Guy Caron, en a surpris plusieurs, lundi soir lors de la séance du conseil municipal, en affirmant que la Ville n’avait pas autorisé les promoteurs du projet de logements au coin de l’avenue Ross et du boulevard Arthur-Buies à raser l’entièreté du boisé qui s’étendait sur la majorité du terrain.
Toutefois, les entrepreneurs Jordan Côté et Samuel Denis assurent qu’une entente avait bel et bien été prise avec le service d’urbanisme le 14 novembre dernier.
Le dossier est présentement en évaluation du côté de la Division des affaires juridiques de la Ville. Après cette évaluation, une amende pourrait suivre. Celle-ci pourrait s’élever jusqu’à 1000$ par arbre.
Selon le maire, l’entente prévoyait qu’au moins 20% du boisé allait être préservé.
« C’est un choc », déclarait le maire lors du point de presse après la séance du conseil. « On a eu l’information aujourd’hui (lundi), on analyse la situation, on va faire enquête sur ce qui s’est passé et on va voir quels sont nos recours possibles. Pour l’instant, je ne peux pas dire qui est responsable, si c’est le contracteur ou le promoteur. »
La version du promoteur
Dans le souci de respecter les lois et règlements, Jordan Côté et Samuel Denis ont déjà avisé la Ville de Rimouski, le 14 novembre dernier, qu’ils payeraient les amendes prévues à cet effet, tout en s’engageant à replanter d’autres arbres à la conclusion des chantiers de construction.
Les deux jeunes entrepreneurs réitèrent leur souci de protéger l’environnement et soulignent que « l’acceptabilité sociale est centrale dans chacun des projets qu’ils souhaitent entreprendre ».
Au lendemain des déclarations du maire Caron, messieurs Côté et Denis ont voulu rectifier le tir dans un communiqué de presse envoyé aux médias en fin d’après-midi.
La semaine dernière, les travaux s’activaient devant le Centre de formation Rimouski-Neigette pour la construction d’un premier immeuble de 20 logements.
Les jeunes entrepreneurs Jordan Côté et Samuel Denis annonçaient qu’un deuxième bâtiment de 16 unités allait suivre en 2024.
La nouvelle en avait ravi plusieurs, alors que les chantiers se font rares dans la capitale bas-laurentienne en matière d’habitation.