Centraide BSL recrute des bénévoles
Le comité d’analyse et de relations avec les organismes (CARO) est central chez Centraide Bas-Saint-Laurent. Composé d’une vingtaine de citoyens bénévoles qui proviennent de tous les horizons, le CARO assure un processus d’attribution des dons impartial et rigoureux.
Chaque membre du CARO analyse des demandes d’organismes, selon des lignes directrices et des attentes claires, et rencontre leurs dirigeants.
Puis, ses constats sont rapportés en comité afin qu’ensemble, les bénévoles préparent leurs recommandations qui répondent aux besoins et aux réalités du territoire.
Ces recommandations du CARO sont ensuite émises au conseil d’administration de Centraide.
Regard derrière le rideau
La curiosité est un puissant moteur. Pour une entrepreneure, elle pousse à innover dans les services offerts. Pour un adolescent, elle active une soif d’apprendre. Pour Sylvi Racine, la curiosité stimule son envie de donner au suivant dans sa région natale.
Recrutée l’an dernier pour participer au Comité d’analyse et de relations avec les organismes (CARO), Sylvi Racine y reviendra au printemps pour occuper son tout nouveau rôle de présidente.
« J’aime voir ce qui se passe derrière les murs d’une organisation. Faire partie de l’équipe de coordination me permettra de voir une autre facette du fonctionnement de Centraide », répond-elle aux raisons qui l’ont amenée à accepter le poste.
Le CARO de Centraide Bas-Saint-Laurent est composé d’une vingtaine de bénévoles. Ils assurent un processus d’attribution des dons impartial et rigoureux. Et lorsque l’analyse est l’une de vos forces, comme c’est le cas pour Sylvi Racine, l’appel à vous engager se fait naturellement.
Il faut dire que la retraitée n’a pas l’intention de tomber dans l’oisiveté. Engagée depuis toujours dans son milieu, elle n’a jamais rechigné à mettre la main à la pâte. « C’est toujours très fascinant et instructif de le faire. Être bénévole au sein du CARO, c’était une belle sphère de neurones à exploiter ».
Travail exigeant
Alors que le processus d’analyse du CARO prenait fin au printemps dernier, Sylvi Racine s’est demandé si elle se joindrait de nouveau au groupe à la prochaine cohorte. Découvrir et s’approprier les outils mis à leur disposition nécessite certainement un temps d’adaptation aux bénévoles.
« Le travail est exigeant, mais j’ai pu constater combien Centraide est organisée et structurée pour faciliter la vie des bénévoles, nous guider. On a, par exemple, un manuel d’instructions qui nous permet de ne pas perdre pied, de faire des analyses objectives et non partisanes. L’équipe Centraide n’est jamais bien loin. »
Acquérir une meilleure connaissance des organismes bas-laurentiens associés à Centraide est aussi l’un des bénéfices tirés par Sylvi Racine lors de son dernier passage au CARO. « J’ai vraiment fait de belles découvertes en entrant dans “l’arrière-boutique” », note cette cartésienne au sourire enjoué.
Madame Racine a d’ailleurs été grandement épatée par chaque organisme rencontré. « On entend souvent parler du monde de précarité dans lequel vivent les organismes communautaires, mais les gens qui y travaillent sont des gens convaincus, qui ont à cœur la mission de leur organisme. »
Si Sylvi Racine aimerait bien que Centraide soit en mesure de fournir à tous les organismes les moyens de leur ambition, elle souligne que la pression du choix ne repose pas sur les épaules d’une seule personne du CARO.
« Ce n’est pas le bénévole qui porte la décision. Il partage ses recommandations et c’est ensuite la communauté de bénévoles qui va classer la recevabilité, qui va émettre des conclusions qui sont mises en commun. »
Vitalité régionale
Fière Bas-Laurentienne, Sylvi Racine accorde beaucoup d’importance au développement de sa région. Depuis son arrivée au CARO, elle prend davantage conscience de l’apport incalculable du milieu communautaire.
« Quand on comprend le rôle de tel ou tel organisme, on ne doute pas de son utilité dans son milieu et de la différence que peut faire Centraide. La présence de chacun d’entre eux permet aux communautés de « réussir à vivre en région en ayant accès aux services desquels elles ont besoin. »
« Quand tu vas dans un village où il n’y a plus d’épicerie, plus de dépanneur, plus de station-service, plus rien, et qu’il y a quand même un noyau de personnes qui, malgré tout, réussit à développer une vie dans ce village, ça démontre beaucoup d’entraide et de résilience », raconte Sylvi Racine, optimiste.
Comme Sylvie, vous souhaitez offrir de votre temps et votre expertise à profit pour Centraide Bas-Saint-Laurent, contactez Christine Durivage, [email protected] / 418 775-5555, poste 5.