Club de golf Bic : changement à la direction et démissions au CA
Une relève à prévoir à la gouvernanceLe Club de golf Bic devra se trouver un nouveau directeur général. Dans une note interne adressée aux actionnaires, le président du conseil d’administration, Sylvain Lafrance, confirme le départ de Gaël Lafenêtre pour ce vendredi 1er décembre.
Tout en saluant ses efforts pour assurer le fonctionnement du club au cours de la saison 2023, les dirigeants ont décidé unanimement de mettre fin à son contrat.
« Je souhaite souligner sa bonne collaboration pour le transfert des dossiers et aussi le remercier sincèrement pour tout le travail qu’il a accompli dans un secteur qui lui était peu familier », écrit monsieur Lafrance.
Diplômé en sciences de l’environnement et en administration des affaires, Gaël Lafenêtre occupait un poste de gestionnaire chez Bois BSL avant son arrivée au Club de golf Bic.
Par ailleurs, trois administrateurs élus lors de la dernière assemblée générale ont remis leur démission en novembre. Il s’agit de Jacques Pineault, Jacques Plante et Christian Harvey.
Bris de confiance
Selon la note interne, leurs motifs portent notamment sur des lacunes liées au fonctionnement et à la gouvernance de l’organisation. Les démissionnaires ont exprimé leur bris de confiance envers la présidence.
Cinq administrateurs demeurent en poste. En plus de Sylvain Lafrance, Louise Fraser, Michèle Désilet, Christian Blouin et Dave Proulx complètent le conseil. Les mandats de trois d’entre eux prendront fin à la prochaine assemblée générale.
« Sans présumer de leur volonté ou non pour un autre mandat, il faut d’ores et déjà prévoir une relève pour la gouvernance de l’organisation », explique monsieur Lafrance.
Trouver des partenaires
Lors d’une récente assemblée spéciale tenue en juin dernier, les actionnaires du Club de golf Bic ont confié le mandat, aux administrateurs, de trouver des partenaires pouvant assurer l’avenir de l’institution à long terme, sans pour autant changer la vocation des lieux.
« Pour les actionnaires, il est primordial de ne pas toucher à l’intégrité du terrain de golf, l’un des plus réputés au Québec. Ils sont ouverts à toutes les options, pourvu qu’ils puissent continuer à pouvoir jouer sur un terrain de grande qualité à un tarif raisonnable. On se met en marche pour une démarche à moyen et à long terme. Ce n’est pas pour demain, mais nous savons que nous aurons des investissements majeurs à faire dans les bâtiments et les infrastructures et il faut voir ça d’avance », expliquait alors Sylvain Lafrance.