Violence extrême : nouvelle direction à l’école du Grand-Pavois

Le Centre de services scolaire des Phares dit prendre très au sérieux la situation de l’école primaire du Grand Pavois du district de Saint-Agnès à Rimouski où des actes de violence envers des membres du personnel seraient survenus. Une nouvelle direction d’expérience est notamment en place depuis quelques jours alors que Marc Tremblay assume la direction générale.

« Nous tenons à rassurer les parents que le personnel scolaire est compétent et consciencieux. Il y a de belles choses qui se font dans cette école. Une nouvelle direction d’expérience est en place depuis quelques jours. Son regard différent permettra et ses compétences permettront de faire des suggestions à l’équipe-école. Nous sommes confiants que les mesures mises en place vont favoriser le bien-être des élèves et de l’ensemble du personnel », commente la coordonnatrice aux communications du Centre de services scolaires des Phares, Zoé Ross-Lévesque.

La situation prise au sérieux

La porte-parole assure que la situation est prise au sérieux.

« Depuis le début de l’année, les services éducatifs et la direction générale accompagnent la direction en place. Depuis plusieurs semaines, des actions ont été prises (sondage, rencontres, comités, etc.). Nous ne souhaitons pas seulement trouver une situation à court terme, mais bien à long terme. Les interventions mises en place doivent se faire de concert avec l’équipe-école. Il y a plusieurs éléments en cause. Tous les membres doivent mettre la main à la pâte pour régler la situation. »

Solution à long terme

De son côté, le président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis, Jean-François Gaumond, espère que cela aura des effets positifs à long terme.

« Nous n’avions pas voulu personnaliser la situation. On ne blâmait pas nécessairement la direction. On espère que ce ne sera pas seulement de la poudre aux yeux. Ça prend des solutions à long terme et pas seulement un plasteur de courte durée. C’est l’école avec la plus grande problématique de violence de tout le Centre de services. Le code de vie de l’école n’était pas respecté. Cela banalise la violence auprès des élèves », commente-t-il.

Intervention de la CNESST

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) interviendra dès la semaine prochaine pour évaluer la situation afin de protéger le personnel des actes violents.

Depuis le début de l’année scolaire présente, les membres du Syndicat du soutien scolaire des Phares ont soumis une centaine de rapports en matière de violence, dont une cinquantaine qui concerne l’école primaire du Grand-Pavois.

Selon les rapports d’agression recueillis par les syndicats, des enfants ont mordu, grafigné, frappé ou insulté des membres du personnel scolaire de l’école qui a changé, quatre fois de direction depuis trois ans.