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Kristina Michaud participe à la COP28

La députée représentente le Bloc Québécois à Dubaï
Kristina Michaud à la Chambre des communes d’Ottawa (Photo courtoisie) Ottawa, ONTARIO, on 24 October, 2022. © HOC-CDC Credit: Christian Diotte, House of Commons Photo Services

La députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Changements climatiques, Kristina Michaud, représente sa formation politique lors de la 28e Conférence des Parties (COP28) qui s’est amorcée jeudi dernier à Dubaï.

L’un des grands objectifs de cette conférence des Nations unies (ONU) à l’aube de l’Anniversaire de l’Accord de Paris est la sortie progressive des énergies fossiles.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a d’ailleurs plaidé plus tôt cette semaine pour une sortie de l’ère des énergies fossiles, lesquelles nous conduisent, selon lui, vers le chaos climatique prédit par la science.

Jusqu’ici, les pays signataires qui se réunissent dans le cadre des COP ont seulement réussi à inscrire dans leur déclaration finale l’idée d’une réduction de l’utilisation du charbon sans mécanisme de capture du carbone.

Cependant, sans une déclaration finale ambitieuse, il deviendra de plus en plus difficile pour les pays de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C.

Capture et stockage de carbone

« Alors qu’une sortie progressive des énergies fossiles est plus nécessaire que jamais, le Canada, pétromonarchie assumée, balaie du revers de la main l’élément pourtant essentiel qui doit se retrouver dans la déclaration finale, avant même le début de la conférence. Il se range du côté des États voyous qui sont prêts à tout pour saboter une déclaration ambitieuse. Autrement dit, le pays choisit de faire partie du problème plutôt que de la solution en matière de lutte climatique mondiale, c’est aberrant », déclare madame Michaud.

Le gouvernement Trudeau a confirmé qu’il donnerait seulement son soutien à une déclaration qui évoque une sortie des énergies fossiles dont les émissions de GES ne sont pas captées par un mécanisme de capture et de stockage du carbone.

Il a également confirmé dans sa plus récente mise à jour économique le financement de dizaines de milliards de dollars au secteur pétrogazier pour le développement de ces technologies.

Discussions intéressantes

Ces dernières ont pourtant été clairement dénoncées par l’Agence internationale de l’énergie qui avertissait dans son dernier rapport que nous devions « commencer à abandonner l’illusion selon laquelle des quantités invraisemblables de capture de carbone sont la solution à la crise climatique mondiale ».

Alors que la BBC rapporte que le Sultan Al Jaber, président de la COP28 et patron d’une compagnie pétrolière, aurait voulu mettre à profit son rôle à la COP pour conclure des marchés dans les énergies fossiles avec d’autres pays, les discussions vers une réelle ambition s’avèreront fort intéressantes.

La députée sera de retour le 12 décembre prochain.

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