« S’adapter à un nouveau rôle » -Amélie Dionne

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, estime avoir eu une année 2023 très remplie. « Il a d’abord fallu que j’apprenne à m’adapter à ce nouveau rôle ».

« J’ai un très grand territoire de 43 municipalités. C’était important pour moi de faire la tournée des municipalités et d’aller rencontrer les citoyens. Nous avons travaillé plusieurs dossiers. Pour les CPE, nous avons eu plusieurs rencontres afin d’arrimer nos chiffres avec ceux du ministère », rappelle madame Dionne.

La représentante caquiste souligne qu’elle a réalisé sa première promesse électorale avec l’octroi de 7M$ à la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable (SÉMER) de la région de Rivière-du-Loup. « C’était un de mes engagements de campagne électorale ».

Amélie Dionne indique que plusieurs projets de construction de logements ont été déposés au cours de la dernière année.

« J’ai eu plusieurs rencontres avec ma collègue France-Élaine Duranceau (ministre de l’Habitation). Nous avons un taux d’inoccupation assez bas. Il fait mettre de l’énergie sur ce dossier ».

Ajouter le nom des Basques

La députée rappelle qu’elle s’est présentée devant la commission de la révision de la carte électorale pour réclamer l’ajout des Basques au nom de sa circonscription afin de représenter les trois MRC du comté soit Rivière-du-Loup, Témiscouata et Les Basques.

« Nous avons eu de belles annonces en tourisme, notamment pour l’ouverture du Parc national du Témiscouata en hiver. C’est une infrastructure très appréciée des gens du Témiscouata. Nous travaillons très fort pour assurer son développement », poursuit Mme Dionne.

Quand on lui demande la réalisation dont elle est la plus fière, Mme Dionne répond sans hésiter l’aide à la SEMER. « Sans aucun doute. Je souhaitais vraiment que ça se règle. Les nouvelles places en CPE aussi me rendent fière, tout comme tous le qui touche le parc national ».

Amélie Dionne a été nommée vice-présidente de la commission sur l’Éducation et membre de la commission sur l’aménagement du territoire, deux rôles qu’elle a eu à apprivoiser au cours de la dernière année.

« J’ai eu à présider la commission sur l’Éducation pas mal toute l’année. C’est un élément nouveau avec lequel j’ai dû m’adapter. Ce sont de longues heures d’études détaillées en commission pour des projets de loi. Ça m’a occupée beaucoup, mais le fait d’avoir travaillé pour des ministres auparavant m’avait bien préparé à connaître le travail de député. »

Première femme

Amélie Dionne est la première femme à occuper le rôle de députée dans la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

« C’est une belle fierté. C’est très important pour moi d’être présente dans ma circonscription et d’aller sur le terrain, malgré mes fonctions au parlement. Le travail à Québec, je le fais en collaboration avec les ministres. J’arrive très préparée à Québec avec mes dossiers. J’ai une belle relation avec mes collègues ministres et avec le Premier ministre qui prend le temps d’écouter ses députés et de nous entendre sur les préoccupations des citoyens », affirme la députée qui précise qu’on lui mentionne souvent qu’elle est présente dans son comté.

Plusieurs projets dans les Basques

La députée dit travailler sur plusieurs projets dans la MRC des Basques, notamment en tourisme et en logements, mais qu’elle ne peut pas dévoiler pour le moment parce qu’ils demeurent confidentiels.

La MRC des Basques, comme celle du Témiscouata, est ciblée par le nouveau programme DÉPART qui est offert au 20% des municipalités les moins vitalisées. Il permet aux PME de diversifier et de renforcer leurs activités économiques afin d’améliorer l’indice de vitalité économique de leur MRC, par rapport à la moyenne des autres.

« Ça va donner un bon coup de pouce pour des projets d’investissement touristiques et économiques. Il y a la Traverse Trois-Pistoles/Les Escoumins qui est maintenue et qu’on souhaite continuer de développer. Ça se passe bien dans les Basques. On assure une présence. C’était important pour moi d’avoir un pied à terre dans les trois MRC », explique madame Dionne.

Priorités de 2024

Pour 2024, la députée entend poursuivre le travail sur le terrain, notamment avec le maintien des services en soins de santé.

« J’ai été impliquée dans le dossier de la coop de santé de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup pour préserver l’organisme en fonction. J’ai aussi travaillé pour les services d’urgence à Pohénégamook. On va continuer à aller chercher le maximum pour notre région. Il y a beaucoup de projets qui ont été présentés dans différents programmes, notamment la Piscine régionale des Basques ».