Transport adapté dans les Basques : « un service essentiel »
Un sentiment de sécurité pour les utilisateursDepuis son accident en 2013, Damien Talbot ne pourrait imaginer sa vie sans le service de transport adapté offert par L’Éveil des Basques qu’il utilise tous les jours.
« Ça me permet de me déplacer à moindre coût. Ils viennent me chercher directement à la porte. Pour des déplacements spéciaux, il faut réserver à l’avance, mais pour aller à l’école des adultes du lundi au vendredi, je n’ai pas besoin de réserver. Ils viennent systématiquement me chercher. J’utilise aussi le service pour me rendre aux activités de L’Éveil des Basques et pour aller faire mes commissions », raconte monsieur Talbot.
Il mentionne que le service apporte un sentiment de sécurité aux utilisateurs.
« Sinon, il faudrait se déplacer à pied, même quand la température n’est pas bonne. Avec le transport adapté, nous sommes à l’abri. C’est un service fonctionnel et flexible. Quand il y a de la glace l’hiver, le conducteur descend pour nous aider à embarquer. Les chauffeurs sont très serviables. Les autobus sont propres », ajoute le résident de la Maison Martin-Matte.
Pas assez connu
Le seul reproche que Damien Talbot formule, c’est que le service n’est pas assez connu. « Avant mon accident en 2013, je voyais cet autobus et je me demandais ce qu’il faisait et qui il transportait. Maintenant, c’est moi qui suis assis dedans quand il passe! »
La codirectrice générale de L’Éveil des Basques et responsable de la Maison Martin-Matte, Marie-Eve Ouellet, souligne que le service de transport adapté est essentiel pour les résidents de l’établissement, qui a ouvert ses portes en juin 2020.
« Le véhicule du transport adapté vient à la Maison tous les jours. La plupart de nos résidents n’ont pas de voiture, et ils se déplacent uniquement avec le transport adapté pour aller à leurs activités et à leurs rendez-vous médicaux », mentionne madame Ouellet.
La Maison Martin-Matte compte 14 logements, soit 13 de trois pièces et demie et un de quatre pièces et demie.
« Nous offrons une alternative de logement pour les personnes vivant avec un handicap ou les victimes de traumatisme craniocérébral (TCC). Nous avons une liste d’attente. Notre clientèle est référée par une intervenante pivot du Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) », précise Marie-Eve Ouellet.