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Urgence de Rimouski : nouveau taux d’occupation à 200 %

Montée en flèche de l'achalandage à l'Hôpital régional
Des ambulances près du garage menant à l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

La période des fêtes signifie une montée en flèche de l’achalandage à l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski. Le taux d’occupation des civières atteint maintenant 200 %, avec une pointe de 217% enregistrée dans la journée de lundi. Ses occupants y séjournent actuellement plus de 15 heures.

En date du 2 janvier à 17 h, 24 patients se trouvaient sur une civière à Rimouski alors que sa capacité maximale se situe à 12, selon les plus récentes données du site Index Santé.

Du nombre, 11 recevaient des soins à l’urgence depuis plus de 24 heures et quatre depuis plus de 48 heures.

La durée moyenne de séjour des personnes dans la salle d’attente est de 4 h 28.

L’Hôpital de Matane, l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima (La Pocatière) et le Centre multiservices de santé et de services sociaux de Trois-Pistoles dépassent aussi leur taux maximum d’occupation des civières.

Avant Noël, le ministre de la Santé, Christian Dubé, avait demandé aux gens ayant des problèmes non urgents de ne pas se rendre à l’hôpital afin de diminuer la pression sur les urgences.

« Sit-in »

En octobre dernier, le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent avait lancé un appel à la population après plusieurs jours d’achalandage exceptionnel à l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski.

Le taux d’occupation moyen des civières avait atteint des pointes à plus de 200 %.

Du personnel infirmier de l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski. (Photo courtoisie)

En réaction à ses débordements, les infirmiers et infirmières de l’urgence de l’Hôpital régional de Rimouski avaient tenu un « sit-in » pour forcer la direction à agir rapidement et d’améliorer la situation.

Si une décision du Tribunal administratif du travail avait forcé le personnel infirmier à rentrer au bercail, la journée de pression de 30 octobre a surtout permis la réouverture de certains lits sur les étages.

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