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Déneigement à Rimouski : 400 000 $ pour une bordée de 20 cm

Entre sept et 10 jours pour compléter le ramassage de la neige
Une opération de déneigement de la Ville de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Chaque bordée de neige de 20 centimètres et plus, comme celle de mercredi dernier, coûte 400 000 $ à la Ville de Rimouski. Une tempête demande entre sept et 10 jours pour compléter le ramassage de la neige dans toutes les rues de la Ville.

Selon le directeur des Travaux publics, Patrick Caron, ce chiffre peut monter à 550 000 $ ou même à 600 000 $ si la tempête survient la fin de semaine ou lors de jours fériés en raison du temps supplémentaire que doivent effectuer les d’employés manuels sur deux quarts de travail impliqués dans le déneigement.

« Nous avons une équipe de 80 personnes qui travaillent jour et nuit sur le déneigement, 40 par quart de travail », précise monsieur Caron.

Le budget de la Ville pour le déneigement en 2024 est de 6,1 M$. Cela inclut le déneigement, le chargement et le transport de la neige ainsi que les contrats à l’externe et le déglaçage.

« Notre budget nous permet de gérer une dizaine de tempêtes par année. Plus que cela, on s’approche de dépassement de coûts ».

400 km de route à entretenir

La Ville de Rimouski doit entretenir 400 km de route. Ses employés effectuent 80 % des travaux, tandis que des contrats à l’externe sont donnés pour 20%, surtout sur les routes rurales à Sainte-Blandine/Mont-Lebel et au Bic.

Des opérations de déneigement à l’intersection de l’avenue de la Cathédrale et et de la rue Saint-Germain, au centre-ville de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Lorsqu’il y a deux ou trois chutes de neige coup sur coup comme ce que nous avons eu en une semaine, ça complique un peu notre gestion. Ce sont les mêmes véhicules qui servent à la fois à déneiger les rues et au transport de la neige, ce qui nous oblige à modifier nos machines. Pour faire le tour et enlever la neige partout, ça nous prend entre sept et 10 jours. Évidemment, ça peut être plus long s’il reneige entretemps », indique Patrick Caron.

Les priorités identifiées dans la politique de déneigement sont de nettoyer le centre-ville, le secteur de l’Hôpital régional et les artères principales à proximité des écoles.

« Ça nous prend cinq jours pour faire cela. Ensuite, on passe aux rues résidentielles. On parle d’un autre cinq jours pour une bordé de 20 cm et plus. Mercredi soir, nous avions déjà la rue Saint-Germain et une bonne partie du centre-ville de fait. On progresse jour et nuit » , mentionne monsieur Caron.

Priorités aux trottoirs

Jeudi midi, 100% des trottoirs étaient déneigés.

« C’est une priorité aujourd’hui avec la mobilité active souhaitée et les étudiants qui retournaient à l’école. Notre priorité, et c’est ce que les citoyens nous demandent, c’est que les citoyens soient en sécurité. La commande que j’ai c’est de donner le service et, s’il le faut, on s’ajustera pour le budget », indique le directeur des travaux publics.

Le déneigement des trottoirs (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Patrick Caron suit les prévisions météorologiques avec intérêt.

« On ne prévoit pas de neige pour les sept prochains jours. Si ça se concrétise, on devrait finir la dernière tempête d’ici à vendredi prochain (26 janvier). On ne sait jamais avec la météo.

Monsieur Caron demande la collaboration des citoyens pour faciliter le transport de la neige.

« C’est important qu’il n’y ait pas de véhicules stationnés dans la rue lorsque nous faisons le transport de la neige pour une question de sécurité et aussi d’efficacité, car la présence de véhicules génère des délais ».

Se réajuster constamment

L’équipe des travaux publics fait des planifications, mais elle doit constamment se réajuster en cas, par exemple de poudrerie qui peut obliger le grattage de la route.

« Nos machines nous permettent d’être assez versatiles. Lorsqu’il n’y a pas de précipitations, nous avons quand même des véhicules disponibles pour épandre de l’abrasif et en même temps, avec d’autres équipes, de procéder au chargement de la neige », souligne Patrick Caron.

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