Transport aérien : « un an d’immobilisme », déplore Joël Arseneau
Plusieurs solutions encore ignorées selon le député du Parti québécoisLe Parti Québécois accuse le gouvernement Legault d’immobilisme après la première année d’existence du comité permanent sur le transport aérien. L’initiative vise à permettre aux Québécois de voyager en avion à un prix abordable.
Formé notamment de la Fédération québécoise des municipalités, de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération des chambres de commerce du Québec, le comité regroupe aussi de nombreux transporteurs aériens, soit Air Canada, Air Inuit, Air Creebec, Air Liaison, Pascan Aviation et PAL Airlines
« Il y a un an, je disais que le vrai travail commençait. Aujourd’hui, on est au même stade. Ce n’est pas normal. Depuis un an, le comité permanent s’est rencontré à seulement deux reprises. Un programme important, le Programme d’aide au maintien des services aériens régionaux, a été aboli. Aucune solution concrète n’a été mise en place », dénonce le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau.
Le représentant péquiste rappelle qu’il a proposé plusieurs solutions à maintes reprises au gouvernement, mais que celles-ci ont été ignorées.
« Qu’en est-il de ma suggestion d’inclure les organismes communautaires et des représentants d’aéroports régionaux sur le comité ? Qu’en est-il de ma proposition d’ajouter un volet Innovation au Programme d’accès aérien aux régions faite à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault et à son adjoint Yves Montigny ? ».
Vision porteuse
Pour Joël Arseneau, les gens des régions méritent la même considération que les gens des grands centres.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable doit à tout prix accoucher d’une nouvelle vision porteuse et d’une stratégie globale pour améliorer les services aériens régionaux, et ce, très rapidement.
« Pour plusieurs personnes, dont des malades ayant besoin de soins, la seule manière de se rendre à l’extérieur de leur région, c’est de prendre l’avion. Je ne peux pas croire qu’en 2024 le gouvernement ne comprenne pas l’importance des dessertes aériennes régionales pour nos communautés. Nous, gens des régions, ne devons plus être considérés comme des citoyens de seconde zone », estime-t-il.