Rimouski : pas de stationnements sous-terrain ou à étages
Plusieurs cases perdues avec le réaménagement de la Place des Anciens-CombattantsLe maire de Rimouski, Guy Caron, est catégorique sur le fait qu’il n’y aura pas de stationnements sous-terrain ou à étages qui seront aménagés au centre-ville malgré la perte de plusieurs cases de stationnement à la Place des Anciens-Combattants qui sera verdie dans le cadre de la revitalisation du centre-ville.
Le maire indique que les stationnements à étage sont rendus à 50 000$ la case et les stationnements sous-terrain à 70 000 $ ou 80 000$ la case.
« Nous n’irons pas là, surtout que les besoins futurs devraient aller en décroissant. Nous allons réfléchir à la question du stationnement au centre-ville. Si on transforme la Place des Anciens-Combattants en espace vert événementiel, nous allons perdre des cases de stationnements (144). On pense qu’on pourrait mieux utiliser certains stationnements privés qui sont sous-utilisés », indique monsieur Caron.
Pour lui, il serait illogique d’asphalter des espaces verts pour faire du stationnement alors que d’autres ne sont pas utilisés.
« On va regarder comment on pourrait utiliser ces stationnements privés pour répondre à l’offre de stationnements au centre-ville », explique-t-il.
Besoins en baisse
Guy Caron précise que ne sont pas nécessairement les 144 cases de la Place des anciens combattants qui devront être remplacées.
« Nous allons évaluer les besoins futurs. On sait qu’il y aura une diminution graduelle des voitures à essence d’ici 2030. On veut augmenter l’offre de transport en commun pour faciliter l’accès au centre-ville. Ça va faire partie de notre réflexion ».
Parmi les stationnements qui pourraient être utilisés, il y a une portion de celui du Cégep qui est rarement utilisé en arrière et qui donne sur la rue Sainte-Marie, celui de TELUS, l’espace Indigo à côté de la Banque Royale et le stationnement de l’Hôtel de Ville.
« L’ensemble du stationnement au centre-ville n’a jamais été considéré comme un tout. Il faut voir l’ensemble et déterminer comment on peut répondre aux besoins actuels et futurs », poursuit le maire de Rimouski.