Projet immobilier du groupe Angus : financement recherché

Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que le projet de la société de développement Angus sur le site de l’ancienne Place Cooprix va toujours de l’avant.

« Nous sommes en démarche pour aller chercher le financement pour faire la décontamination du site. On espère l’avoir », précise-t-il.

La Société de développement Angus est, entre autres, à l’origine du lotissement de l’ancien site industriel des usines Angus, dans le quartier Rosemont, à Montréal, où les terrains avaient dû être décontaminés, comme ça doit être le cas pour ceux de Rimouski.

Le zonage a été modifié

La Ville de Rimouski a récemment modifié son règlement de zonage afin d’autoriser l’usage d’habitation multiusage dans cette zone qui était auparavant réservée pour le commercial. Le règlement prévoit aussi l’assouplissement de certaines règles pour le stationnement.

« Il n’y a pas eu d’opposition. Le changement de zonage est maintenant fait. Nous avons un projet en développement avec un promoteur de l’extérieur pour du multiunités. On parle d’un immeuble de quelques étages. La modification au zonage nous permettra de pouvoir aller de l’avant », expliquait alors Guy Caron.

Petite controverse

Le président et chef de la direction de la Société de développement montréalaise Angus, Christian Yaccarini, s’est excusé au sujet de ses propos rapportés dans un article publié sur le site d’ICI Radio-Canada Bas-Saint-Laurent où il avait évoqué une rareté de développeurs et de terrains disponibles à Rimouski.

Dans une lettre adressée à la Chambre et de l’industrie Rimouski-Neigette, monsieur Yaccarini s’est dit désolé s’il avait heurté des membres de la communauté d’affaires. Il assure les gens concernés de sa disponibilité afin de répondre au besoin criant causé par le manque de logements à Rimouski.

Depuis ce temps, la Société de développement Angus est aussi devenue membre de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette.

Elle prévoit la construction d’environ 500 unités locatives abordables dans cinq immeubles. La première phase, évaluée à 115 millions de dollars, pourrait commencer dès l’automne prochain sur le site de l’ancien centre commercial Cooprix, à proximité du boulevard René-Lepage et possiblement de l’ancien garage municipal, près de l’Hôtel Rimouski.