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Rimouski veut faire plus pour le logement abordable

Création d'un programme d'aide financière
(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Le conseil municipal de Rimouski compte créer un programme d’aide financière pour soutenir les projets de logements abordables qui ne cadre pas dans le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) de la Société d’Habitation du Québec (SHQ).

C’est notamment le cas pour la Société de développement Angus qui souhaite construire des immeubles pour des logements abordables sur le site de l’ancienne Place Cooprix.

Angus envisage de construire environ 500 unités locatives abordables réparties dans cinq immeubles sur deux phases. La première, évaluée à 115 M $, pourrait commencer dès l’automne prochain.

Un avis de motion a été donné pour la création de ce programme à la séance du conseil de lundi soir à l’effet qu’un règlement sera adopté à une séance ultérieure.

Le règlement souhaité vise à instaurer un programme complémentaire au programme d’habitation abordable Québec de la Société d’habitation du Québec.

« Ce règlement va nous permettre de pouvoir utiliser les nouveaux pouvoirs que les municipalités ont avec la Loi 39 (adoptée par le gouvernement du Québec en novembre 2023) qui permet aux municipalités d’appuyer des projets de logements à vocation sociale ou abordable même s’ils ne sont pas soutenus par le programme de la SHQ. Avant, les municipalités ne pouvaient pas aider ces projets, que ce soit par un crédit de taxes foncières ou le don d’un terrain », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Plus de latitude

Sans ce nouveau règlement, la Ville ne pourrait pas s’impliquer dans un projet comme celui de la Société de développement Angus ou encore avec UTILE (Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant) avec qui la Ville pourrait être amenée à travailler, selon le maire Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo journallesoir.ca)

« Ça nous prend un règlement comme cela là pour nous permettre de tirer avantage des dispositions de la Loi 39. Nous aurons donc plus de latitude pour travailler à régler la pénurie de logements », précise monsieur Caron, qui rappelle que les villes n’ont pas le droit de financer des projets résidentiels privés.

Dès que le règlement sera adopté, le programme pourra s’appliquer pour de nouvelles constructions, mais aussi pour des conversions de bâtiments existants.

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