Se donner le droit

Durant la pandémie, alors que tout semblait suspendu mais que tout allait également à un rythme effréné dans mon monde virtuel corporatif et déconnecté des autres humains, tout ce que je souhaitais était une vie plus douce. Se donner le droit.

Ne pas me faire taper sur les doigts pour un rien par des collègues hyper stressés, avoir un peu de temps pour respirer entre deux rencontres Teams, alléger mon fardeau de liste de choses à faire interminable, ça me semblait trop demander.

Si tu suis cette chronique depuis un moment, tu sais que je n’ai pas omis de mentionner les défauts qui accompagnent mon degré élevé d’énergie et d’ambition.

L’un des avantages, cependant, est que quand je veux quelque chose et que je m’y mets, je ne m’arrête pas et je vais la chercher.

Douceur

Un peu malgré moi, j’ai dû arrêter drastiquement de travailler, m’ouvrir à des idées spirituelles qui ne cadraient pas avec mon identité de personne terre à terre et arrêter d’appliquer la pression qui me rendait malade sur mon processus de rétablissement.

Bien souvent, il est plus facile qu’on pense d’aller chercher la qualité de vie que l’on désire. C’est la bonne nouvelle.

La mauvaise, c’est que nous nous bloquons nous-mêmes, à différents degrés, sans en avoir conscience : La peur du bonheur, la pression de faire alors qu’on ne demande qu’à être, le sentiment d’imposteur, l’évitement, les pirouettes mentales que l’on fait pour se dire que nos désirs ne sont pas réalistes… Je voulais de la douceur, mais je ne savais pas comment la laisser entrer. 

Contre-intuitif

C’était contre-intuitif et ça allait à l’encontre de l’identité que je m’étais construite jusqu’alors, mais je l’ai fait par pure nécessité.

Je m’en remercie aujourd’hui et c’est pour cela que je partage ceci avec toi aujourd’hui.

Que ce soit de la douceur que tu souhaites, que ce soit le sentiment de te réveiller et d’être satisfait.e de ta vie, que ce soit de te demander quelle autre belle nouvelle tu recevras aujourd’hui, que ce soit la paix intérieure malgré les chamboulements du quotidien, sache que ces rêves ne sont pas réservés qu’aux autres qui ont X privilèges que tu n’as pas.

Résistance

Penche-toi sur la résistance que tu éprouves en lisant ceci.

Qu’est-ce que ton égo cherche à soulever en ce moment? Est-ce que cette croyance est fondamentalement vraie? Je t’invite à reconsidérer tes croyances pour t’ouvrir, petit à petit, jour après jour, à un niveau de bonheur plus grand.

Pour t’aider à le faire, cette semaine, je te propose une méditation guidée. Si tu n’as jamais médité, essaie-le! Ce n’est que 3 minutes, comme écouter un podcast assis.e sur une chaise.

Ce n’est pas seulement dans ce qu’il y a à faire

Si tu es ici, c’est que tu es très doué.e là-dedans de toute façon. Le plus grand pas est souvent dans le relâchement de la résistance. Garde la vidéo dans tes favoris et retourne-y autant de fois que tu en auras besoin.

Si tu penses que ton employeur et ton équipe bénéficieraient d’une retraite pour parler de santé mentale au travail, pour se faire cadeau de l’expérience de la douceur et pour cultiver un environnement où les humains peuvent s’épanouir, contacte-moi au [email protected]. Aussi, rejoins-moi sur mon site web et tous mes réseaux sociaux ici.

Je serai au Cégep de Rimouski, le 7 mars prochain, dans le cadre de la Journée internationale du droit des femmes, pour discuter d’entrepreneuriat et te partager mes façons d’aller contre la hustle culture pour développer une entreprise qui supporte mes objectifs de vie. Voici les détails de l’événement gratuit!

Pour suivre mes autres chroniques, consultez ma section dans le Journal Le Soir.ca!