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Économie

Transport aérien régional : intervention immédiate réclamée

Des élus pressent le ministre fédéral des Transports d'agir
(Photo courtoisie Aéroport de Mont-Joli)

Des élus de l’Est-du-Québec et de la Côte-Nord se joignent au président de la Régie intermunicipale de l’aéroport régional de Mont-Joli et préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis, afin d’interpeller le ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, afin qu’il s’engage pour améliorer l’accès aux services aériens.

Le maire de Gaspé et préfet de la MRC de La Côte-de-Gaspé, Daniel Côté, le préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong ainsi que les députées fédérales d’Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia et de Manicouagan, Kristina Michaud et Marilène Gill, mettent en lumière l’urgence d’agir pour assurer une liaison entre les communautés et stimuler l’économie locale.

Ils expriment leur inquiétude marquée quant au désengagement progressif d’Ottawa vis-à-vis des aéroports régionaux.

« Le gouvernement fédéral s’est déresponsabilisé dans plusieurs régions en refilant la gestion des aéroports au monde municipal, il y a de nombreuses années, tout en conservant la gestion de certains aéroports sous son aile, créant des situations de concurrence déloyale. Il a ni plus ni moins abandonné plusieurs régions et aujourd’hui semble s’en laver les mains », déplore monsieur Paradis.

L’aéroport régional de Mont-Joli. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Les responsables locaux estiment que l’abandon des liaisons régionales par les transporteurs a des conséquences financières majeures et des répercussions significatives sur la qualité des services, sur le développement économique et sur la mobilité.

Pas de route

« Encore une fois, je rappelle au ministre qu’une partie de la Côte-Nord n’a toujours pas de route. Un service aérien est nécessaire pour offrir des services essentiels à la population. Or, depuis des mois, tout ce qu’on entend, c’est que la situation se dégrade, qu’elle n’a jamais été pire. Le gouvernement fédéral doit se rendre à l’évidence : le modèle actuel ne fonctionne pas », exprime madame Marilène Gill.

Bruno Paradis réaffirme la volonté de la Régie intermunicipale et celle des élus concernés à collaborer étroitement avec le gouvernement fédéral pour élaborer des stratégies efficaces et durables répondant aux besoins spécifiques de la région.

« Il y a urgence d’agir, les gens des régions ne sont pas des citoyens et citoyennes de seconde zone et le gouvernement fédéral doit s’engager à contribuer à la recherche de solutions. »

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